Aïe ! [Pv Carly]

Bella avait fini sa 1ere journée de cours et comme prévu, cela fut une catastrophe ! Elle avait manqué le 1ere cours car elle s'était perdu, elle avait passé le reste des heures assis à avoir envie de faire pipi. Elle avait bousculé trois personnes entre le chemin de la salle et des Wc et avait fait une entrée en matière quand elle renversa les petits pains de la cantine -_- Arf, le reste de la journée s'était passé avec autant de grâce. Elle n'était vraiment pas doué mais ce n'était pas sa faute, son corps ne répondait pas à ses demandes. Soit il analysait mal sa demande et faisait l'inverse, soit l'information arrivait trop tard et c'était la chute. Enfin dans tout les cas, elle avait l'air maladroit en toute circonstance. D'ailleurs en cours de sports elle avait fait forte.

C'était son 1ere jours hein ! Qu'on se le dise, cette fille est plaie mais bon, on s'habitude. Ils faisaient du basket. Un jeu simple. Un ballon, une équipe, deux paniers. Le but était de mettre le ballon dans les paniers. Sauf que personne ne savait que quand Bella avait le ballon, il fallait se pousser ! Elle eut déjà du mal à attraper le ballon alors quand une personne vient se mettre devant elle, la glissade était inévitable. Bella voulut partir sur la droite, ce n'était pas une feinte, elle ne le fit pas rapidement en se baissant, NON ! Elle voulait mettre son pied gauche un peu plus à l'extérieur. Le résultat fut qu'elle glissa et perdit l'équilibre. Elle lâcha le ballon en le jetant en l'air, celui ci atterrit sur le visage du garçon qui s'était mit en face d'elle. Pendant ce temps, elle se retrouva les fesses par terre avec une cheville tordu et pour comblé le tout, le garçon par reflexe envoya le ballon loin de lui. Sauf qu'il arriva sur le visage fragile de Bella. Résultat des cours, une cheville enflé, un nez endolori qui saigner abondamment. Le prof arrêta le cours et accompagna Bella à l'infirmerie. Celle ci lui dit qu'il fallait mieux qu'elle aille voir à l'hôpital pour son nez, elle n'était pas sûre qu'il ne soit pas cassé ou fêlé. Bella avait tout gagné aujourd'hui -_-

Bella arriva donc devant l'hôpital. Elle fut dirigée par les infirmiers vers les salles d'auscultation. Elle s'assit sur le lit et fit comprendre au prof de sports qu'il pouvait aller appeler son père plutôt que de rester ici à rien faire. Il sorti donc quand un médecin entra.

Ma pause touchait à sa fin. Il ne me restait plus que quelques minutes pour terminer d’examiner la fiche de quelques patients que je me devais rendre visite dans l’heure qui suivait.

J’étais assis dans mon bureau, le dossier d’une certaine Melle Conor, rien d’extraordinaire, une simple contusion à vérifier, Quand soudain mon bipper se mit à hurler.

*Tiens une urgence*

Reposant le dossier sur son tas initial, je me levais tout en prenant le soin de remettre ma blouse correctement. Je sorti de mon bureau, et je pris la direction de la salle d’auscultation. En chemin, une infirmière m’intercepta pour m’annoncer qui était la victime, et ce dont elle souffrait. D’un sourire aimable, je la remerciais.

*Swan, ce nom m'est familier* pensais-je

Lui attrapant le dossier des mains, je poursuivi ma route, et poussai les portes devant moi. Sans prendre la peine de lever les yeux vers ma victime, j’annonçais son prénom avec grâce et conviction.

- Melle Swan ?

Bella vit entré un homme jeune mais tellement beau. Elle resta sur les fesses. Il veut mieux pour le bien être d'autrui ! Enfin elle était sans voix devant le médecin. Comment on pouvait être si beau *bave* Ce n'était pas possible. Pas humainement possible. Elle se put lâcher des yeux ce docteur qui s'avança prés d'elle. Il était taillé dans une statue grecque. C’était un mannequin en plus d'être toubib. Il avait les cheveux plaquaient en arrière d'un blond vénitien déroutant. Ses yeux aussi perçant et attirant qu'un diamant briller de mille feux d'une couleur cuivré. Bella crut alors voit les personnes qu'elle avait entre vue à la cantine. Ce pouvait-il qu'ils soient parent ? Oui, aucun doute là dessus. Déjà ils avaient les mêmes yeux et ils étaient aussi beaux que l'homme devant elle.

Bella se rendit compte de son silence quand le généraliste se planta devant elle. Elle papillonna des yeux et secoua la tête pour essayer de reprendre conscience. Elle bégaya un "oui" incertain et timide. Elle montre sa jambe avec sa cheville qui avait triplé de volume. Elle grimaça en voyant l'état son articulation. Elle avait mal mais ce n'était pas ce qui lui faisait le plus mal. Tant qu'elle ne marchait pas, la douleur était plutôt localisée sur son nez. Elle tenait une compresse pour éviter de se tacher les vêtements. Elle rit en rougissant puis expliqua que qui lui était arrivée.

J'étais en cours de sport et j'ai glisse. Je me suis tordu la cheville et j'ai prit le ballon dans le nez. L'infirmière ne savait pas s'il était cassé ou pas.

C'est à ce moment là que le professeur entra dans la salle complètement affolé ! Il avait surement peur que Charlie, le père de Bella, soit furieux. En voyant sa tête Bella se dit que le coup de téléphone n'avait pas dut être facile. Elle sourit intérieurement : bien fait pour lui, il n'avait qu’à pas me faire jouer ! Il se précipita vers le docteur et lui demanda rapidement

Prof de sport : Tout va bien ? C'est grave ? Elle va bien docteur ?

Après qu'elle est enfin ouvert la bouche, me laissant entendre le son de sa voix, mes yeux se posèrent sur elle. C'était bien elle, la fille du shérif Swan. Le tient pâle, les yeux de la même couleur que son père, la même expression du visage. Je secouais la tête en souriant, tout en examinant le dossier. Puis une odeur me percuta de pleins fouet, du sang. Mais étrange, un parfum doux, et envoutant ... tout simplement un régale pour mon odorat.
Tout d'abord je vis sa jambe, bien trop enflé pour une simple foulure, puis dirigeant mon regard vers son visage, je découvris la blessure en question à mon soudain intérêt.
Je tendis mon dossier à l'infirmière planté derrière moi sans la regarder bien trop préoccupé par Bella.

- Tenez moi ça, s'il vous plait. lui demandais -je

Puis j'enlevai la compresse du nez de la jeune fille délicatement en lui demandant ce qu'il s'était passé. Sa réponse ne m'étonna guère vu la gravité de la blessure.

Le professeur réapparut dans la salle affolé. Je ne lui accordais pas d'importance, me contenant juste de lui répondre brièvement.

- Mlle Swan ne retournera pas en sport de si tôt.
- Alors c'est grave ... paniquais le pauvre homme.
- Marie, faites le sortir s'il vous plait.
- Tout de suite docteur, répondit-elle

L'infirmière s'exécuta sur le champs me laissant seul avec Bella. Je pris une compresse d'alcool avec laquelle j'essuyais son nez.

- tu me dis si tu as mal, Bella, je peux t'appeler ainsi ?

Bella fut soulagé quand le docteur demanda à l’infirmière de faire sortir son prof de sport. Elle venait juste d’arrivée et elle était déjà au centre de l’attention -_- Ce n’était pas pour lui plaire. Elle aurait voulut passer inaperçu pour son 1ere jours. Le médecin lui enleva sa compresse et elle recula vivement. Elle avait mal, très mal au nez. C’était sûr elle serait dévisagé à tout jamais. Elle n’avait déjà pas un visage très beau, pas comme l’homme en face, alors après se nez difforme, elle n’était pas prête de séduire un garçon. Elle poussa un petit cri quand l’alcool lui toucha le nez. Elle jeta les bras en avant et mit sa main à la place de la douloureuse pression que venait de lui infligé le toubib.

Aïe !

Bella alors remarqua qu’il n’avait appelé par son diminutif Oo Les nouvelles allaient vite ici. Elle n’était arrivée qu’hier et un simple généraliste savait déjà qu’elle se surnommé Bella. Il devait donc savoir qu’elle se nommé Isabella Swan ? Alors qu’elle ne savait rien. C’était un peu frustrant car elle se sentait vraiment comme une bête de foire. Elle mit sa main pour éviter que son sang coule sur sa veste.

Désolé, je suis chochotte Dit-elle en soupirant.
Est-ce que j’ai Monsieur…Docteur.

Bella eut le malheur de regarder dans le blanc des yeux ce magnifique médecin. Elle piqua alors un fard et respira profondément. Son cœur fit alors un bond dans sa poitrine. Elle n’était efforcé de ne pas respirer pour ne pas sentir l’odeur du sang mais là !!!! Elle eut envie de vomir et tout son corps fut prit d’un spasme. Elle mit sa main devant sa bouche au cas où elle n’arriverait pas à se retenir. Son visage de tordit sous l’effet que le sang produit sur elle. Elle devient alors toute blanche et tourna de l’œil. Elle se sentait de plus en plus mal. Sa vision devient floue. Elle tomba à la renverse sur le lit, heureusement qu’il était là lui !

Suite à son geste soudain et son cri de douleur, je ne pu en conclure que je venais de toucher le point sensible. Son nez était tellement amoché que je me demandais comment un simple ballon pouvait lui avoir fait cela. A moins que la personne qui l'avait envoyé sortait tout droit d'une salle de musculation et ne maitrisait pas sa force. Je voulu mettre la compresse sous son nez, mais son bras m'en empêchait. Sa remarque me fit sourire.

- C'est normal que cela te fasse mal, c'est de l'alcool Bella.

J'étais accroupi face à elle, la bas de ma blouse touchait même le sol. Une main sur un genoux et l'autre tenant la compresse, je ne pouvais que comprendre sa douleur bien que j'en ignorais les effets n'étant pas humain. J'éprouvais une drôle de sensation, perdu dans son regard chocolat. J'étais persuadé au plus profond de moi même, que nos chemin était loin de se séparer. Non ... ce n'était que le début d'une grande aventure.
L'expression de son visage me sorti soudain de mes réflexions. Sa main avait quitté son nez pour se poser sur sa bouche, suivi d'un haut-le-cœur, pâle à l'ordinaire, là son visage devint aussi blanc que le mien. Je me relevais brusquement, jetant la compresse sur le sol. J'eus juste le temps grâce à ma vitesse de passer ma main sous sa tête pour adoucir sa chute. La barre du lit médical ne passa pas loin de son visage. C'était moins une, une seconde de plus et elle ressortait avec bleu de plus ... Je jetais un coup d'œil rapide, pour m'assurer que personne n'avait vu ça.
Je pris son corps pour l'étendre correctement sur le lit et l'appelai doucement.

- Bella ? Bella ?

J'avais l'habitude de voir des patients s'évanouir lorsque l'odeur du sang devenait trop forte, ce phénomène dut à la présence de fer dans le liquide qui faisait ressortir une odeur de rouille. Attendant son réveil qui ne devais plus tarder, je mis ma main sur son nez pour m'assurer qu'il n'était pas cassé.
* hm, juste un vaisseau sanguins qui avait du exploser face au choc * pensais-je à voix haute avant que je ne sois interrompu par un bruit sourd des portes de la salle.

- Shérif, je m'attendais à vtre arrivé mais pas de si tôt.

Je lui tendais la main pour le saluer, tout en souriant de manière à le rassurer. A ce même moment Bella se réveilla.

Carly (j'en ai marre de dire Doc et Médecin XD) lui dit juste avant qu'elle perdre connaissance que c'était normal, c'était de l'alcool. Oui enfin, elle avait des réactions assez violentes tout de même. Elle vit le visage du médecin prés d’elle. Il était accroupit devant elle, il était si…beau ! Elle n’avait pas d’autres termes qui lui viennent à l’esprit. Il avait une main sur son genou et on aurait dit un tableau peinte par les plus grands. Ce fut la dernière chose qu’elle vu car elle tomba à la renverse. Elle ne senti pas un gros choc, ouf, elle avait dut tomber sur le lit ! Pour une fois elle avait de la chance. Elle senti pendant son court sommeil des mains froides, c’est surement ce qui l’agita. Mais dés que le contacte glaçait disparut, elle senti son front se réchauffé. Elle entendit alors la voix douce et envoutante du médecin mais aussi un bruit sourd ! Une porte, des pas ! Shérif ! Charlie serra la main de Carlisle puis dit alors :

Charlie : Je suis venu dés que j’ai eut le coup de téléphone du professeur !

Charlie regarda Bella allongé et s’inquiéta de plus belle. Il s’approche de sa fille et lui caressa la joue alors qu’elle avait les yeux qui papillonnent doucement. Bella se leva et porta tout de suite sa main à son nez doucereux. Elle regarda sous père et soupira.

Je sais je fais fort pour mon 1ere jours

Charlie : Mais non, Bella. Cela aurait put arriver à n’importe qui.

Je ne suis pas faite pour le sport.

Charlie ne dit rien mais regarda Carlisle pour avoir le diagnostique. Bella s’assit sur le lit et regarda les deux hommes. Son père avait les cheveux bruns et le visage fatigué. Cela lui donner un air un peu vieux et pourtant il avait l’air ami avec le jeune homme qui devait tout au plus avoir 30 ans. Bella se demanda alors qui était le médecin que son père connaissait. Elle pouvait lui demander en rentrant à la maison, si jamais le doc la laisser partir. Elle s’impatienta mais son père vient lui prendre la main. Elle frissonna et n’aimait pas trop le contacte de Charlie. Il ne s’était jamais toucher, jamais enlacer et elle n’avait pas envie de commencer tout de suite. Elle retira sa main et laissa tomber ses jambes dans le vide pour attendre le verdict du toubib. Et regarda son père et lui montra sa cheville. Pas besoin qu’il voit le nez, il était au milieu de la figue et il était tellement mal en point qu’on voyait qu’il y avait un souci. Elle espère qu’elle n’aura pas de béquille ou autre objet ridicule qui pourrait la rendre encore plus maladroite. Elle voudrait juste passer inaperçu et avoir un certificat médical pour s’exempté de cours. Elle était intriguée par le Doc avant que son père arrive mais en voyant qu’ils avaient l’air de se connaître, elle avait envie de lui demander son nom. Mais elle était si timide devant ce charismatique toubib qu’elle n’ouvrit pas la bouche. Charlie lui avait l’air plus à l’aise.

Charlie : Alors Docteur Cullen, c’est pas si grave ?

Je restais là à les regarder sans rien dire, me contentant de comprendre leurs réactions. Le père soucieux de l'état de sa fille mais completement impassible sur ses émotions, et la fille qui avait l'air de prendre ses blessures plutôt bien pour quelqu'un qui était défiguré et unijambiste pour le moment.
Deux personnalités différente mais qui coïncidait sur un point: montrer ses sentiments.
Aucun des deux ne semblaient réussir à le faire.

*Etrange pour un père et une fille*

Bella se mise assise sur le bord du lit après avoir fini leur petite conversation. DE nouveau je me sentais attiré par cette jeune fille. Pas une attirance banale, non mais plutôt comme un déclic, plus je me perdais dans son regard, plus je paraissais satisfais. sans le vouloir, elle me rendait heureux. Je dus cligner des yeux pour reprendre mes esprits, tandis que Charlie me demandais le bilan.
Le bilan, le bilan j'avais oublié de regarder sa jambe avec tout ses événements.

- et bien Charlie, son nez n'est pas cassé. Le choc a dut faire éclater un vaisseau sanguin, d'où le sang qui s'en écoule. Et ...

Je ne prenais pas la peine de finir ma phrase. Me dirigeant vers sa jambe qui se balançait dans le vide, je posais mes mains délicatement dessus. Examinant chaque centimètres de la blessure enflée, j'en conclus que ce n'était pas si grave.

- ... et ce n'est qu'une petite foulure. Un peu de repos et de crème anti-inflammatoire et d'ici une semaine tout sera rentré dans l'ordre. répondis je calmement et confiant pour rassurer ce pauvre homme.

Pendant qu'il regardait de nouveau sa fille, je repris son dossier dans les mains pour éviter de croiser de nouveau son regard. Un regard envoutant, pourtant ce n'était qu'une adolescente ... mais moi même ne l'étais-je pas ? Certes j'avais dépassé la vingtaine, et mon expérience m'avait fait murir trop vite, mais ... La mine du stylo venait de transpercer le dossier allant ressortir de l'autre coté du plastique me faisant retourner à la réalité..

- Docteur Cullen , tout vas bien ? me demandait Charlie
- Hum, Charlie, si vous ne voyez pas d'inconvénients, j'aimerais garder Bella en observation jusque ce soir. répondis je en souriant au shérif. avant de me retourner vers Bella.

Bella remarqua que le Doc resta plusieurs secondes sans rien dire. Elle en profita pour le détaillé un peu plus. Grand, environs 1.80mètres. Il était si éblouissant. Il avait une carrure fin et pourtant si imposante. Il inspirait le respect et la politesse par le simple fait de sa présence. Son visage était la chose la plus troublante pour Bella. Ses traits parfait, ses joues fin et ses pommettes à Johnny Deep. Son front dégager et ses yeux, oh ses yeux ! D’une couleur si étrange, si envoutante. Elle aurait volontiers plongé son regard dans l’or liquide qui coulait dans ses pupilles. Son nez droit…lui rappelle quelqu’un….Le garçon de la cantine. Elle eut alors un flash de son sauveur à la cantine et comprit alors qu’il était forcement de la même famille. Bella ne resta pas longtemps sur ce détail elle voulait continuer sa description du toubib si charismatique. Elle croisa son regard et fut si déstabilisé qu’elle eut un raté cardiaque. Il avait l’air de s’intéresse à elle, autant qu’elle à lui. Et inversement proportionnel. Elle vit comme une lueur dans ses yeux qui fit chaud au cœur. Comme s’il lui voulait que du bien, comme si elle était en sécurité ici. Elle crut voit l’âme cette homme à cet instant là ! Elle était bien, simplement bien. Elle avait oublié la douleur, son nez, le sang, son père, tout avait disparut. Elle était ici avec ce mystérieux médecin et c’était l’essentiel.

Charlie vient tout gâcher à l’interrompit dans ses pensées. Apparemment le blondinet était aussi perdu dans ses réflexions car il cligna plusieurs fois des yeux avant de s’avancer vers elle pour examiner son pied après avoir dit que son nez n’avait pas grand-chose. QUOI ! Elle souffrait le martyr et c’était rien. Elle aurait préféré que le ballon reste loin d’elle mais bon, elle n’aurait pas l’air d’un boxer demain donc c’était déjà bien. Il lui toucha la jambe un peu partout. Bella frissonna et senti les mains froides…froide !!! Comme…Elle nota les détails qu’elle venait de remarquer et se concentra sur le verdict. Par de béquille ou autre ! Bella failli sauter de joie mais heureusement que le doc était juste devant elle, ça l’empêcha de sauter et de se faire mal. Elle sourit à s’en faire une crampe et regarda son père.

Super c’est déjà ça, je n’aurais pas l’air d’un pingouin !

Oui, mais pas de folie, tu n’iras pas au lycée à pieds.

Bella fit oui de la tête et vit que le toubib évita les regards. Elle le trouvait si…. Bouleversant. Oui c’était le mot. Bella allait se levé quand le médecin dit qu’il aimerait la garder. Elle remarqua alors qu’il avait travers la feuille de maladie sans fait attention. Cela lui arriver souvent Oo Charlie répondit presque au tac-o-tac

Non, si vous pensez que c’est nécessaire.

Bella n’était pas trop d’accord mais apparemment elle n’avait pas le choix. Charlie fit comprendre par une excuse bidon qu’il devait y aller. Surement un match ou simplement le fait qu’il n’aimait pas l’hôpital. Il quitta alors la salle avec un salut amical au toubib et un signe de main à Bella. Elle soupira et Charlie lui dit qu’elle n’avait qu’à l’appeler quand les examens seraient finis. Elle s’assit en tailleur en s’appuyant sur ses coudes. Elle plongea son regard dans les yeux dorée du médecin et rougit. Elle ne savait pas quoi dire : D’où connaissait vous mon père ? C’était évident, il devait être sur les accidents et ils s’étaient connut par le travail. Elle pouvait bien lui demander s’il avait des enfants au lycée mais elle n’était pas sûr de la réponse et hésiter. Que dire, que dire.

Vous…v….Les mots ne voulaient pas sortir. Je peux avoir ma crème Se résout-elle à dire.

Voila Charlie était parti me laissant seule avec elle. SEUL AVEC ELLE ces mots résonnèrent dans ma tête comme si cette idée ou plutôt ce fait était la plus belle chose qui ne m'était arrivé depuis fort longtemps. Elle se mit assise en tailleur sur le lit, je voulu l'en empêcher tendant un bras vers elle, de peur qu'elle ne se fasse encore plus mal à la jambe mais apparemment elle était plus robuste que je ne le pensais. La surveillant du coin de l'œil, je rangeais les compresses déballé sur le lit, les repliant soigneusement. Je pris la dernière prêt de sa main si finement dessiné. Je manquais de peu de l'effleurer, ce qui me fit relever la tête vers elle. Je fus confronté à son visage angélique. Et surtout à son magnifique regard. Je restais figé sans bouger, à demi penché sur le lit, une main dans mon dos et l'autre prêt de la sienne. que pouvais-je faire de plus à ce moment là ? Puis elle ouvrit la bouche hésitante. tellement hésitante que je me devais de lui demander pourquoi.

- Oui Bella... ? mais la fin de sa phrase me fit perdre ma curiosité. Bien sure, je vais la chercher, surtout ne bouges pas de là. Lui ordonnais-je en la fixant sérieusement

Je me relevais, pour me redresser. Je déposais les derniers morceaux de pansements sur le plateau en argent. Je me dirigeais vers la porte pour me rendre à la pharmacie dans la salle à coté quand une odeur me frappa de pleins fouet. * Edward ? que fais il ici ?*
Adressant un sourire à ma patiente, à ma nouvelle proie, je passais la porte. une fois dans le couloir, je le cherchais du regard mais rien ... Je haussais les épaules, puis je disparu dans la pharmacie.

Mike.. Je haïssais ce garçon, à cause de ses pensées plus que déplaisantes, mais aujourd’hui il m’avait rendu un fier service. Car c’est dans son esprit que j’appris que Bella était à l’hôpital, à cause d’une belle maladresse une fois de plus. Le nez et la jambe avait été touché, du moins d’après ce que je savais. Et je n’avais pas l’intention d’attendre pour en découvrir davantage. L’après midi débutant par un cours de biologie où le sang humain était versé, je pouvais séché tranquillement et sans réel état d’âme. Quoique je raterais certainement tous les cours suivants et je n’en avais pas plus.

Je ne sais pourquoi cette fille m’obsédait autant. J’avais désiré la tuer avec tellement d’acharnement durant quelques heures que je ne comprenais pas moi-même mon propre comportement. Mais j’avais besoin de savoir, un besoin réellement viscérale, de savoir que son état n’était pas dramatique, de la voir sourire simplement pour être certain qu’elle se portait bien.

Et je ne comprenais toujours pas pourquoi.

Certes elle m’intriguait. Ne pas lire en elle était d’un frustrant inimaginable. Je ne comprenais et n’arrivait pas à savoir comment les humains arrivait à vivre ainsi sans savoir. La connaissance était un besoin maintenant, était devenu une réelle habitude.

Je quittais le cours d’histoire précipitamment avant de m’engouffrer dans ma voiture souplement. Alice expliquerait aux autres les raisons de mon départ, essaierait néanmoins. Reculant, je tournais le volant avant de m’engager sur la principale. Je conduisais rapidement et de plus, le bâtiment médicale n’était pas loin, ainsi j’y parvint néanmoins trop rapidement à mon goût.

Arrivant à l’accueil, je montai directement. Mon père étant chirurgien renommé dans cet hôpital, tous le monde le connaissait et je lui rendais visite souvent depuis que nous étions arrivés en ville. Ainsi, ma présence sur les lieux n’étonnai personne et m’évitait ainsi toutes questions inutiles.

Parvenu à l’étage correspondant, je cherchais le bureau de mon père. Mais n’ayant personne, je conclus qu’il devait être avec un patient. Je comptais un peu sur lui pour me révéler l’endroit où avait été mené Bella, tout comme je souhaitais qu’il m’en dise plus sur elle. Une infirmière passa me jeta un coup d’œil éloquent. Une nouvelle certainement mais qui devina rapidement que j’étais le fils du docteur Carlisle qui faisait l’unanimité auprès des femmes travaillant en ces lieux. Mais ayant pensé à lui, elle pensa également à la chambre où il se trouvait et en compagnie de Bella. Une chance.

Me dirigeant tranquillement vers celle-ci, j’affichais un visage impassible avant de toquer légèrement à la porte de sa chambre pour finalement me montrer. Mon père n’était pas là, seule Bella assise en tailleur était présente.

-Bonjours Bella. Comment te sens tu?

Apparemment elle se portait bien mais vu ses pansements, il était possible qu’elle se soit cassé quelque chose. Tout en la regardant, je rejoignis l’esprit de mon père qui n’était pas loin. Ce que j’y vis était nettement différent de ce que je souhaitais y trouver. Et cette fois ci mon masque tombait, la colère luisant dans mes prunelles.

Il avait succombée au charme de Bella… Mais pourquoi ce détail devait m’énerver? Nombreux étaient ceux dont elle occupait les pensées. Mais de savoir cela ne m’apaisait pas bien au contraire. J’étais furieux, un sentiment étrange qui me donnait envie de détester mon propre père que j’admirais tant .

Mais que m’arrivait-il? Pourquoi je m’enflammais ainsi? Surtout que je ne la connaissais que très peu si ce n'est pas du tout, du moins à mon goût. Je ne savais rien d'elle mais de savoir qu'un autre éprouvait de tels sentiments me mettait dans un état que je n'avais encore jamais connut.

Bella vit les regards de Carlisle. Il avait l’air étrange. Elle ne savait pas s’il était toujours comme ça mais elle était attirée par ce médecin si bizarre. Elle resta plusieurs minutes sans rien dire en le regardant ranger le matériel. Il faillit lui frôlé la main et pour tout dire Bella aurait été prête à l’approcher un peu ses doigts pour sentir encore ce contact si doux. Elle fixa ses mains agiles qui se baladait rapidement et attraper sans jamais manquer les compresses. Il les plia délicatement et Bella aurait voulut être dans ses bras si vif, adroit et élégant. Ses mains léger, prompt à aider et souple. Bella resta sans voix quand elle croisa les yeux envoutant du toubib. Tout deux restèrent une seconde sans bouger à se contemplé l’un l’autre. Carly était à demi penché sur le lit et Bella se senti attirer comme par magie par ce visage angélique qui la regardait. Mais elle se reprit en voyant ses cheveux si blond qui lui rappeler alors le garçon de la cantine. Son fils surement ! Elle bégaya quelques choses et elle eut l’impression que la fin de sa phrase déçu le Doc. Elle s’en voulut mais n’eut pas le temps de le retenir car il parti en lui ordonnant de ne pas bouger. Qu’est qu’il voulait ? Reste avec elle ! Elle l’allait pas bien loin de tout façon, toutes les infirmières avaient dut recevoir l’ordre du chef de la surveiller. Elle le suivit des yeux et pinça les lèvres en fronçant les sourcils quand il disparut.

Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi elle se sentait si bizarre quand il était là mais c’était comme ça. Elle voulait qu’il revienne et VITE ! Elle avait besoin d’une présence rassurante. Elle n’aimait pas les hôpitaux et elle sentait la peur montait en elle. Son ventre devient alors tout chose et elle eut envie d’hurler au secourt. Ses lèvres tremblaient et elle était sur le point d’appeler le Docteur Cullen. Elle ne savait pas son prénom mais peut importe, elle le voulait prés d’elle. Elle ferma les yeux et serra les dents en comptant les secondes avant qu’il ne passe la porte. Elle entendit le bruit de la porte mais ouvrit les yeux avec sourire mais quel fut sa surprise en découvrant Edward Cullen. Le fils du Doc ! Bella perdit son sourire et tout son corps perdit le contrôle. Ce garçon avait sur elle, une emprise malsaine. Elle était captivée, subjugué par la créature presque surnaturelle qui était devant ses pauvres yeux. Son estomac se noua et appuya sur son diaphragme qui lui provoque de violents spasmes qu’elle éconduit en s’appuyant de toutes ses forces sur son ventre. Mais ses mains n’avaient pas assez de force et les secousses d’alerte de son corps montèrent vers son cœur qui au lieu de s’emballait comme avec le toubib s’enthousiasma et se déchaina pour envoyé du sang partout car Bella commençait à voir la vision trouble. Elle se força à plissé les yeux pour distinguer la sculpture grecque qui se tenait prés d’elle. Même à Phoenix, elle n’avait avait était aussi émoustiller par autant d’homme le même jour. Ce n’est pas possible, c’était le haver de paix des mannequins et star de ciné ! Elle senti ses mains tremblaient car la wifi s’envoyé pas assez vite le liquide vitale à Bella. Ses phalanges et le bout des ses doigts prirent la couleur blanchâtre. Elle n’arrivait plus à parler malgré sa bouche entre ouverte. Elle réunit tout le courage qu’elle pouvait trouver en elle. Du courage, il n’y en avait pas des masses. Un peu sous l’escalier, prés des reines qui stocké toujours en cas de panne. Dans le placard, elle trouva entre l’hypophyse et la colonne une petite dose de bravoure. Elle chercha au plus profond de son estomac entre l’intestin grêle et le gros intestin mais rien ! De tout façon, la circulation se faisait mal donc elle n’aurait pas put soutirer de l’audace ici. Elle avait donc une ½ dosse de courage qui devait dater de son enfant. Elle ne savait pas si cela suffirait mais elle mit tout cela dans ses paroles :

Cela peut aller.

Bella avait la voix tremblante. Elle ne pouvait plus rien dire. Le cran avait fuit. Il avait mit les voiles en même temps que la peur et la terreur ! Etrange qu’ils partent ensemble. Bella n’avait plus de force, ni de volonté. Ces deux là, étaient entrain de faire leurs valises pour partir sur planète Edward. Oui, oui, planète Edward existe, à côté de la sphère Docteur Cullen et dans l’univers de Roméo et Juliette. La tête de Bella devait ressembler à un champ de bataille à cet instant là. Bien faut dire que les neurones de battaient le zone visuelle pour profiter du spectacle mais ceux des membres avaient déserté leurs fonctions.
En résumé : Bella était devant Edward complètement ensorcelé par tout son être. Elle essaye de se lever mais comme personne n’était aux commandes, elle glissa du lit droit vers le sol. Arf, non pas encore une chute

Ce moment de solitude dans cette pièce ne fut pas de tout repos. Non en effet ... Premièrement, je pensais à elle, elle que j'avais laissé seule dans la salle, sans infirmières dans les environs, sans personnes pour surveiller ses maladresses. ET deuxièmement, mon fils était là. Pourquoi ? Sa présence ici, n'était pas anodine, j'en étais persuader et je le connaissais trop bien pour en douter. Bella ... Comment ne pas oublier ce prénom aux légères connotations italienne ? j'avais beau me concentrer sur le tube de crème que j'essayais en vain de trouver dans ses étagères, je n'y ne parvenais pas à oublier son regard. Son si doux regard couleur marron foncé, le même marron que celui du chêne centenaire qui tirait sa révérence prêt de notre propriété, dissimulant ainsi la profondeur de celle ci ... le même ... puissant et intense, brillant et profond , attirant et envoutant. J'étais de nouveau dans la même situation qu'auparavant. Une humaine venait de me déstabiliser. Une humaine ... plus pour très longtemps si elle continue à enchainer des catastrophes telle que celle ci. Cela me fit sourire.

- Docteur Cullen ? Vous cherchez quelques choses ?

Je fis volte face, face à cette brusque interruption de mes pensées. Je regardais mon interlocuteur étonné de ne pas avoir entendu sa présence, mais reconnaissant de m'avoir sorti de ce profond coma pensif.

- Il me semblait qu'il restait de la crème anti inflammatoire dans cette partie de la reserve, mais je crois qu'il va falloir revoir les stock Maria. répondis-je en souriant.

Le rouge de ses joues qui en pris possession, me fit secouer la tête. Elles étaient toute sous mon charme ce qui ne me laisser pas de marbre au contraire, j'en était flatté.

- Vous ne regardez pas au bon endroit Docteur ... Tenez.

Elle me tendis le tube, tout en baissant la tête

- Que ferais-je sans vous Maria ? la remerciais-je en mettant ma main sur son épaule, qui l'a fit virer plus rouge qu'elle ne l'était.

Je pris le tube dans les main tout en regardant la provenance de celui ci. En effet je n'étais pas au bon endroit. Je m'étais diriger vers la section antibiotique alors que je n'en avais absolument pas besoin. Haussant les yeux, je fis demi tour pour repartir vers la salle où Bella se trouvait. Maria avait deja disparu sans que je ne m'en rende compte. Decidement aujourd'hui, je perdais tout mes moyens ... Je pris la peine de bien refermer la porte de la réserve, et attrapait mon téléphone. Le callant entre mon épaule et mon oreille, je verifier la notice de la crème, attendant que ma secretaire réponde. Je lisais les informations sans vraiment les dechiffrer, car je m'imaginais lui prendre la jambe et la carressait dans toute sa longueur. Je ressentais dejà sa douce chaleur aisni que sa si delicieuse odeur ... je me sentais déjà totalement submergé de bonheur, et de plaisir. Je percutais sans m'en rendre compte un autre médécin m'escusant avec convenance au passage. Un geste amical s'en suivit.

... Docteur Cullen ? Docteur Cullen ? Vous étes là ? Il y a quelqu'un ? Allo

- Escusez moi, simple contre temps Fran. Pouvez vous annuler, mes prochaines visites, et demander si le Docteur anderson peu s'occuper de l'opération de Mr Drown. Je dois m'occuper d'une patiente, et je ne suis que trop etourdit aujourd'hui. Merci.

Elle accepta sans hésiter, comme à chaque fois ...
Une fois la porte devant moi, j'entendis une voix que j'aurais reconnu entre mille. Je fis mon entrée, tout aussi enthousiasme et un peu retissant face au don de mon fils. Il ne lui faudrait que quelques secondes à capter mes sentiments, enfin sentiments était un bien grand mot pour la situation qui était en train de naitre.

- Edward ? Que me vait l'honneur de ta visite ?

　
Je ne savais plus où donner de la tête ou plutôt, je n’arrivais pas à retenir ce besoin furieux de provoquer Carlisle en duel. C’était une émotion violente totalement inédite. Mais même si je n’en comprenais pas la nature exacte, j’avais du moins une idée de la raison. Dirigeant mon regard vers elle, j’observais ses prunelles sombres, qui ne l’était plus lorsque l’on regardait attentivement. Des volutes dorés étaient décelables de temps à autres, dansant dans ses iris suivant le degré des différentes émotions qui semblaient la submerger. Je ne les identifiais pas mais fut rassuré de ne pas lire la peur dans ses yeux, ce que je m’étais attendu à lire après la scène que je lui avais servis la veille. Je me connaissais assez pour imaginer sans peine la tête que j’avais arboré à ce moment là. Prunelles d’ébène et visage crispé, regard haineux et attitude effrayante.

Mais elle n’avait pas l’air mécontente de me voir. Son visage rougit, et je pouvais sentir sa pression sanguine augmentait. Me crispant légèrement je stoppai net ma respiration, afin de ne pas revivre l’expérience de la veille. Quand à elle, elle semblait aux prises avec un étrange malaise dont la cause m’était inconnu. Ne pas lire dans ses pensées était perturbant, bien plus encore que dans mes souvenirs. Pourquoi cet état de concentration intense en un moment comme celui-ci? Pourquoi ne répondait-elle pas à ma question? Aussitôt, l’inquiétude remplaça la curiosité. Elle avait sans doute mal quelque part. Mais pourquoi le sort de cette fille m’importait autant? Qui était-elle pour moi? Elle bafouilla qu’elle supportait la douleur, du moins, c’est ce que je compris de ses paroles. J’en ressentis un bref soulagement alors que je restai debout, le visage légèrement souriant.

C4est alors qu’elle bougea , ce qu’elle n’aurait jamais dû faire car elle glissa sur le sol. Elle était pire que maladroite… Réprimant un rire, je me précipitai sur elle à une allure humaine, trop lente pour le supporter réellement, je finis par la rattraper avant de la soulever. Me forçant à ne pas respirer, je fus surpris par son regard profond et quelque peu hypnotiser par celui-ci. Une envie irrésistible de caresser son visage me traversa, sa peau fine qui laissait entrevoir un fin réseaux de veines bleutés. Difficile de croire qu’elle venait d’Arizona, avec une peau aussi pâle que la sienne. Presque autant que la mienne. Mais à ce moment précis, elle était d’un rouge soutenu, son sang affluant sous la fine pellicule qui la recouvrait. Je la redéposai sur le lit, ignorant le monstre qui s’agitait en moi, me concentrant sur l’humain que j’avais toujours voulut être. Reculant de quelques pas, je respirais brièvement Son odeur me percuta de plein fouet, une incandescente brûlure enflammant ma gorge tandis que le goût se propageait dans ma bouche, libérant le venin que mon corps abritait. Je devais résister.

-Fais attention Bella.

Je souris doucement, me forçant à respirer doucement et à intervalle régulier. C’était difficile mais gérable pour le moment. Si je devais voir que la situation n’était que trop intenable, je repartirais tout en lui souhaitant un bon rétablissement. De moins, c’Est-ce que j’aurais fait mais je n’avais aucune envie de la laisser seule avec mon père.

Mon père qui était revenu, et qui pensait justement à ma réaction quand aux sentiments qu’il éprouvait pour Bella. J’agonisai de lire en lui aussi facilement, aurait cent fois préféré ne pas avoir ce don en cet instant. Me crispant, je le regardai avec colère, sans pouvoir réellement dissimuler les sentiments éparses que pour le moment il m’inspirait.

-Je ne suis pas ici pour toi Carlisle.

J’avais prononcé ces mots avec une froideur qui ne m’était pas coutumière en sa compagnie, prononçant son prénom avec dureté. Il n’allait certainement pas comprendre mon comportement mais pour le moment, ses états d’âmes m’indifférait. Du moins une partie. Je savais qu’il aurait préféré rester seule avec elle et je pouvais bien voir que comme toutes les autres, elle n’était pas insensible à son charme. J’étais impuissant face à cela et n’avait qu’une seule intention, ne pas sortir d’ici. Une attitude sans doute un peu puérile mais j’avais le sentiment que je me devais de la protéger.

Elle ne risquait pourtant rien avec mon père, mais la rage impuissante que je ressentais ne s’évanouirait pas si je prenais la décision de partir.

Je n’avais pas précisé le but de ma visite mais désormais, elle apparaissait comme évidente. Reportant mon regard sur Bella, je me calmai doucement, bien que cela m’était plus que difficile.

Bella avait fermé les yeux quand elle avait senti que son corps n’était pas aux commendes. Mais d’ailleurs Oo Qui contrôler alors ? Oups ! Elle senti ses bras l’attraper et derechef eut cette sensation de glaçon. Elle ne comprit pas tout de suite d’où cela pouvait provenir, elle était un peu dans les vapes. Mais quand Ed l’aida à revenir sur le lit, elle comprit que c’était lui qui était glacé ! Mais comment ? Pourquoi ? Déjà à la cantine, elle avait eut cette sensation de froid. C’était lui ?!? Elle frissonna et enroula ses bras sur son torse pour se réchauffé. Elle sentait que ses épaules s’étaient durcies sous son corps meurtrie par le blizzard. Bella ne savait pas quoi dire quand il lui dit de faire attention ! Il pouvait parler, il devait voir un médecin pour avoir une température si basse. En plus, tout à l’heure, il avait eut l’air de souffrir rien qu’en la touchant -_- Elle s’enferma un peu ne sachant plus ou donner de la tête. Elle baissa les yeux à cet instant le toubib entra. Il ne parut pas surprit par la visite de son fils (hypothèse à vérifier) Il lui demanda simplement en quel honneur il était là ? Ca même Bella le savait, le nouvelle de ses exploits devaient avoir fait le tour du lycée et il était surement venu voir…Non attendez, en fait, elle ne savait pas s’il était venu la voir elle ? Et si c’était le cas dans quel but ? Hum…Ses yeux deviennent pâle, le marron chocolat tout à l’heure si intense se mélange entre avec de la vanille et son regard devient caramel, signe qu’elle pensait ! Oui, ça ne lui arrivait pas souvent de se plonger dans ses réflexions mais elle avait assez de QI pour arriver à penser. Bon, souvent il ne sortait rien de bon de ses analyses mais n’empêche que c’est en forant qu’on devient forgeron.

Bella alors fit le vide en elle. Elle souffla plusieurs fois comme si elle voulait purifier ses poumons. Elle ne pensait plus aux personnes présente dans la pièce, elle était seul avec elle-même et se poser un tas de question. Est que ce le docteur était vraiment le père du garçon mystérieux ? Est-ce que le médecin était toujours aussi beau et charmant ? Son fils était-il au contraire toujours distant et froid ? Mais qui était cette famille ? Elle n’avait aucuns élément de réponse -_- Elle serra ses bras autour d’elle et sursauta. Sortant de sa torpeur, elle regarda alternativement le blonde vénitien et le mystérieux cuivré. Elle n’était pas sûr d’être à sa place ici, pourtant elle se sentait étrangement bien. Elle croisa alors le regard d’Edward pour son père et comprit qu’il y avait quelques choses qui clocher. Elle ne savait pas si c’était par rapport à elle ou non mais elle sentait qu’il fallait qu’elle les laisse seul. Elle se leva lentement, très délicatement. Elle posa son pied à terre et s’appuya un peu dessus. La douleur était supportable ! Allez, direction maison XD Elle s’avança vers le Docteur Cullen et lui prit la crème des mains.

Merci Docteur, je pense que je vais mieux. Je vais appeler mon père pour qu’il passe me prendre. Dit-elle en s’avançant vers la porte. Elle l’ouvrit et se tourna vers Edward. C’est gentil d’être passé, à demain ! Finit-elle par murmure en disparaissant.

A la réponse d’Edward, je fus surpris du ton froid qu'il avait employé. Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de réponse. Qu'avais je fais pour le faire réagir de la sorte? ou le blesser ? en faite je ne savais rien, je ne savais pas ... Moi-même je m’étais égaré dans des pensées les unes les plus sordides que les autres. Je devais me reprendre, restait là devant mon fils à le dévisager, intrigué par sa réponse, immobile, sans prendre même la peine de respirer, me faisait et nous faisais prendre de gros risque pour notre sécurité.
Devais-je m’adresser à Edward, pour lui demander des explications ? Surement, mais pour le moment seul son état me préoccupais. A elle, pas à lui Mais je n’arrivais plus à la regarder. Étrangement, je me sentais étranger par mon propre fils. J’avais beau le regarder indécis, perplexe et intrigué mais lui ne me rendait que colère et mépris. Je ne voulais pas régler cette affaire devant elle, alors le seul moyen qui me restait fut de penser clairement pour qu’il me réponde par un simple signe de tête.

*ais je fais quelque chose de mal Edward? *

Je le fixais prêt à voir apparaitre une réponse silencieuse quand Bella se mit à bouger. Surpris je me tournais vers elle. Elle se levait, prudemment, ce qui me parut fort étrange, pour quelqu’un de si maladroit qu’elle. Puis elle me prit le tube de crème des mains. Sans résister je la laissais faire en écoutant sa douce voix résonner dans la salle. Elle souhaitait rentrer chez elle et je n’allais pas m’y opposer, non je devais la laisser faire, pour pouvoir enfin réfléchir à ce qui venait de ce passer en cette journée. Sur un ton clame et persuasif je lui fis part des mes prescriptions.

- Très bien Bella. Mais permet moi de te donner quelques conseils. 3 fois par jours, sur peau sèche. Laves toi les mains correctement après chaque utilisation. Ne dépasse surtout pas la dose prescrite sinon tu risque de rougir et d’avoir des démangeaisons. Et je ne crois pas que tu veux passer la nuit ici … (alors que je l’aurais tellement souhaité … ) et surtout, pas de geste brusque. Le sport t’est bien entendu suspendu pour un mois. Et pour ton nez, rien à signaler, si ce n’est que tu dois éviter un autre coup. Maintenant, tu peux y aller. Fais attention à toi.

Elle passa la porte … Tout à coup mon esprit s’apaisa. Son odeur était toujours là, mais je ne me sentais plus autant perdu que lorsqu’elle était là. Je ne devais pas penser, encore moins réfléchir. Edward était là, et pour lui je n’étais qu’une encyclopédie qu’il prenait un malin plaisir à découvrir. Je mis ma main derrière la nuque comme si j’avais envie de me détendre, ce qui était bien le cas après de tels événements. Après m’être frotté le cou, sans raison particulière je fis volte face devant mon fils. Croisant les bras, le défiant d’un regard méfiant puis confiant, je pris enfin la parole.

- Vas-tu enfin te décider à me dire ce qu’il se passe !

Je préférais garder mes yeux fixés sur elle car même si elle était une terrible tentation, il n'en restait pas moins qu'elle avait le curieux pouvoir de m'apaiser. Je soufflais légérement, résistant à la tentation de bondir sur mon père. Et ce sentiment de colère était insupportablement empoisonnant, surtout lorsqu'on en connaissait l'origine sans pour autant comprendre la raison. Cette histoire était certe incompréhensive, mais il n'en restait pas moins que j'avais du mal à calmer ce flot de sentiments continus. Ce qui n'échappa pas à Carlisle qui se posait des questions et qui ne me quittait désormais plus des yeux. Une question mentale e fut clairement adressé mais je ne fis aucun geste, le visage sombre et crispé. Pourtant ce n'était pas sa faute, qui ne tomberait pas sous le charme de ces yeux chocolats et de cette maladresse touchante? Mais je ne pouvais m'empêcher de me sentir mal et haineux. C'est alors qu'un mouvement attira mon attention alors que Bella se levait. Inconsciemment, j'esquissais un léger geste de prévention bien qu'elle n'en eut pas besoin. Elle s'avança vers Carlisle, dont les pensées ne m'aidaient vraiment pas à demeurer immobile bien que j'y parvienne à force de volonté, avant de lui prendre la crème et de disparaître après m'avoir remercié. Elle s'était sauvé comme si elle avait le diable aux trousses... Elle avait sans doute eut raison....Pour elle. Mais en ce qui concernait mon père, c'était plutôt le contraire. Il me fallait sortir d'ici et partir réfléchir calmement en forêt, loin de cette tension ambiante. Maintenant que Bella n'était plus là, je n'avais en effet aucune raison de m'éterniser davantage.

Quelques secondes passèrent et je me résolus à avancer vers la porte. Mais sa voix me retins alors que j'étais dans l'entrebaîllement. Me retournant vers lui, je m'efforçai de détendre mes traits.

-Si je le savais moi même, je pourrais sans doute te l'expliquer.

Mais je n'en avais aucune idée et c'était ce qui me posait le plus de problèmes. Pourquoi le fait que mon père s'interresse à elle me donnait des envies de meurtres? Qu'est-ce qu'elle était pour moi? Un véritable mystère certe, vu que je ne pouvais lire ses pensées. Une proie à laquelle j'avais bien faillit céder. Mais sinon? En réalité, je m'aperçus que je ressentais envers mon père le même sentiment de haine qu'envers ce Mike Newton quand ses pensées n'étaient que fantasmes à son égard. Comme à la cantine... Ce sentiment de protection qui s'était développé à son égard était d'ailleurs aussi incompréhensible que le reste surtout sachant que j'étais certainement le plus grand danger qui la menaçais. Encore ce matin, j'avais eu droit à des scènes que j'avais préférés fuir, cherchant à savoir ce qui arrivait à Bella à travers l'esprit d'Angela Weber, qui était bien plus agréable.

Mais dans le cas de mon père, c'était légérement différent. Car un sentiment de plus était présent, un goût amer de trahisons que je n'expliquais pas mieux que le reste. Je me sentais différent depuis que j'avais croisé sa route, depuis que je m'étais perdu dans ses yeux tirés en amande, illuminant un visage pâle. Mais je n'avais aucune envie de confier ce sentiment de meurtre à un homme qui m'avait tant donné.

Surtout en voyant son visage aux traits calmes mais aux yeux inquiets. C'est moi qui avait pourtant toutes les raisons d'être inquiet. Je ne savais pas quelles étaient ses intentions envers Bella. Que voulait-il obtenir d'elle? Rien que l'imaginer dans ses bras me rendait fou. Je ne voulais pas qu'il l'approcha alors que ses intentions étaient ... de ce genre ci.

Et bien évidemment, il prenait garde de ne pas y penser sachant petinemment que je lisais sans difficultés dans son esprit. Je fermais les yeux une dei seconde, avant de rentrer dans la pièce, lui faisant face. Je ne pouvais partir sans savoir.

-Quelles sont tes intentions envers elle?

Cette question, je ne la poserais sans doute pas à Mike auquel Bella était insensible et qui était si facile à lire. Mais Carlisle était infinimment plus dangereux que cet humain.

Edward et ses doutes … Edward et ses tourments … Plus le temps passait et plus je comprenais ce qu’il ressentais. J’avais airé longtemps seul, que je ne pouvais que comprendre sa réaction. Cette sensation, ou toutes les questions que vous avez en tête, n’obtiennent jamais une réponse concrète, cette même sensation qui fini par vous faire douter sur ce que vous voulez réellement et ce que vous voulez juste par subite envie venant sur un coup de tête. Mais j’avais une telle confiance en lui que je savais pertinemment qu’il trouverait une solution et qu’il serait s’en sortir peu importe le temps qu’il lui faudrait. Mais là n’étais pas le problème, il me demandait ce que je ressentais pour elle …

Je pris place sur le rebord du lit. Une fois assis, je me mis à fixer la porte d’entrée sans raison particulière si ce n’est que c’était là que je l’avais vu pour la dernière fois.
Comment parler de ça avec Edward, alors que moi-même je ne savais pas réellement ce que je ressentais. Pour le savoir j’avais besoin d’y réfléchir et maintenant qu’elle n’était plus là, je m’en serais fait une telle joie mais avec mon fils ici, mon fils qui pouvait voir tout ce que je pensais, tout ce que je m’apprêtais à faire, je n’en avais pas du tout envie.

*Edward, laisses moi réfléchir sans y intervenir* lui demandais-je intérieurement

Ce qu’il fit, enfin je m’y forçais d’y croire. Je revis toute la situation dans ma tête, de son arrivée, du premier regard, du premier geste, tout … Mon comportement, mes réactions, mes doutes …
Mes doutes infondés. CE n’était pas de l’amour pour j’éprouvais pour elle, non c’était de la fascination, ce n’était pas du désir, mais de la protection. De la fascination car elle avait l’air si fragile, alors que c’était la reine de la maladresse. ( pouffe de rire ) elle n’avait même pas pleurer avec ses blessures alors qu’une adolescente de son âge normale l’aurait fait. Non elle avait l’air sure d’elle et elle était forte. Bien plus forte qu’elle ne le pensait. Quand au désir que j’avais éprouvé pour elle, cela je ne me l’explique pas, mais je dois dire que sa beauté, non son charme est renversant. Ses yeux surtout, et son odeur, sa délicieuse odeur. Jamais je n’avais encore senti un pareil parfum, si envoutant, si puissant, comme si son sang avait été crée exprès pour qu’un vampire se jette sur elle et en fasse la plus belle créature du monde. Tout s’éclairait dans ma tête. J’en eus même un sourire qui se dessinait sur mes lèvres comme si j’étais rassurer que ce soit la solution. Mais je l’étais en quelque sorte, tomber amoureux d’une humaine était bien la pire chose qui pourrait m’arriver.
Je détournais mon regard des portes pour venir croiser celui d’Edward qui me regarder intensément.
D’une voix calme et reposé je lui répondis.

- Mes intentions sont de la protéger telle que je te protégerais

Puis je repris.

- Je l’a perçois comme si elle était ma propre fille Edward, rien de plus.

Non il n'y avait rien de plus, juste ce sentiment qu'à présent, je ferais mon possible pour la protéger, et pour la garder en vie.

J’attendais immobile, lisant ses pensées au fur et à mesure qu’elle germait dans sa tête. Il avait raison me concernant bien qu’il ignorait désormais le sentiment qui avait germé en moi pour cette humaine. Je ne savais exactement ce qu’il représentait, ce que je voulais obtenir ou du moins ce que je voulais pour elle, ce que je voulais que nos relations bougent et d’intensifient. Mais dans quel sens? Cette histoire me dépassait mais avant de me concentrer sur ce point ci, il fallait que je règle celui concernant mon père. Mon père immobile au milieu de la pièce, s’interrogeant sur mon comportement ambigu.
Il prit place sur le lit avant de réfléchir. Sans bouger le moindre de mes muscles, je lu que ma présence le gênait. Ceci ne me rassura pas sur les sentiments qu’il éprouvait bien au contraire. Il redoutait sans doute ma réaction, en lisant combien elle l’avait touché, combien il la désirait. Rien que penser de telles choses me rendaient malades. Cette sensation de vouloir l’étrangler me submergea une nouvelle fois. Mais quel était ce drôle de sentiment?

Comme s’il avait vu dans mes yeux la noirceur de mes émotions, mentalement, il me demanda de ne pas l’interrompre. Il eut raison car la suite me rassura plus que de raisons, alors qu’il se rendait compte au fur et à mesure que ce n’était pas de l’amour qu’il éprouvait pour elle, tout du moins, l’amour que peuvent partager un homme et une femme. Je me sentais mieux, en particulier lorsqu’il pensa à l’odeur qu’elle dégageait. Ce n’était pas le dixième de ce que cette effluve représentait pour moi. Elle était tellement plus forte, tellement plus irrésistible. Mais quelque part, c’était aussi apeurant car tous les vampires du coin seraient attirés. Je voulais la protéger… Je me rendais compte, la protéger de tous ce qui pourrait lui arriver de mal. Il l’aimait d’une manière….protectrice qu’il qualifia lui-même de paternel.

Je ne saurais expliquer mais je me sentis réellement mieux, comme Libérer d’un immense fardeau dont je n’avais su me défaire.

-Merci papa.

Je n’étais pas réellement conscient de ce que j’avais voulut dire. Merci de me l’avoir dit? Merci de ne rien ressentir pour elle? Tant de questions auxquelles il m‘était que trop difficile de répondre.

-Pardonne moi mon comportement, je ne parviens pas à me l’expliquer moi-même.

J’en avais cependant assez dit pour le moment. Et Bella où était-elle? Je n’en avais aucune idée. J’étais tout de même rassuré également que Carlisle n’est pas l’intention de la transformer, ce que j’aurais pu croire en l’entendant dire qu’il souhaitait la protéger, veiller sur elle comme sa fille.
Mais ses pensées ne dénotaient rien de tel.

Bella était sorti et avait rejoint l'accueil en marchant le plus lentement possible. Elle s'était assise et avait mit sa cheville folle sur la chaise à côté d'elle. Elle sorti son téléphone de la poche de sa veste et composa le numéro de son père. Il ne répondit pas, ça sonné dans le vide mais personne ne répondait. Elle finit par tomber sur le répondeur et décida de lui laisser un bref message.

Charlie, le docteur Cullen m'a laissé sorti. Tu pourrais passer me prendre ? Bise

Ce dernier mot lui arracha la bouche. Elle n'avait tellement pas l'habitude. Elle raccrocha et s’adossa plus confortablement. Elle ferma les yeux quelques minutes et soupira. Elle était vraiment un boulet. Dés son 1ere jour elle se faisait remarqué ! Elle avait raté son 1ere cours, elle avait fait une catastrophe à la cantine et elle avait fini en beauté pour son cours de sport. Il faut croire qu’elle était destinée à être maladroite. Elle se demanda combien de temps son père allait à avoir son message. Elle n’avait pas envie d’attendre plus longtemps dans un endroit qui sentait le sang et une odeur… Indéfinissable. Cela sentait le propre, le désinfectant, les ustensiles stériles. Elle avait besoin de se changer les idées. Elle se leva et parti en direction de la machine à café. Elle sorti de l’argent de sa poche et mit les pièces dans le distributeur. Elle allait appuyer sur le bouton café mais réfléchit à deux fois et préféra un thé. Ce n’était peut être pas encore le bon choix mais tant pis. Elle attendit en s’appuyant sur sa jambe saine et soupira de la lenteur du service. Elle prit sa boisson et récupéra sa monnaie. Elle était partie pour s’asseoir mais ce dit qu’elle pouvait demander à l’accueil qu’il appelle le commissariat.

Une fois devant le secrétariat, elle attendit que la femme soit libre puis elle lui dit qu’elle était la fille du chef Swan et qu’elle n’était pas arrivée à le joindre sur son téléphone cellulaire. La jeune femme lui donna le fixe et lui dit de faire le 0 pour sorti de l’hôpital. Bella resta sans voix devant le combinai ne sachant pas le numéro du commissariat où travailler son père. Pas que la ville était grande mais elle l’allait pas faire le 17 pour finalement tomber sur les standardistes de garde dans l’autre département. La femme comprit son souci et lui tapa le numéro. Elle la remercie d’un regard et mit le combinai à son oreille. Elle eut un homme qui lui dit que son était en intervention sur un cambriolage et qu’il n’était pas prêt de rentrer. Elle le remercie sans vraiment prendre le temps d’être polie et raccrocha furieuse. Elle prit son thé et se dirigea vers la chaise qu’elle avait occupé quelques minutes avant. Elle s’assit et but quelques gorgées du liquide brulant.

Elle posa la main à côté d’elle pour chercher son sac et le livre qu’elle lisait en ce moment. Elle tapota les yeux ailleurs et se rendit compte qu’il n’était pas là. Elle baissa les yeux et resta horrifier. Son sac n’était pas là. Elle chercha du regard dans la salle mais il n’y avait presque personne. On ne lui avait pas volé, ce n’était pas possible. Non personne n’aurait voulut d’un sac avec deux romans, pas de portefeuille et à peine quelques stylos et deux cahiers. Il n’y avait même pas de livre de classe, certains les volaient pour les revendre mais pas dans une si petite ville. Bella se leva et se douta qu’elle avait dut le laisser dans la salle d’osculation. Elle boitilla jusque là bas avec son thé mais eut la merveilleuse idée d’ouvrir la porte de la main du thé et ce qui devait arriver arriva. Depuis qu’elle se baladait avec son thé, il fallait bien qu’a un moment ou à un autre elle le tombe. Le plus ennuyeux c’est qu’elle se le fit tomber sur le ventre et donc son entrée fut fracassante.

AHAHHHH !

Bella lâcha la porte, le thé, tout ! Elle porta ses mains sur son ventre. Elle essuya tant bien que mal et leva son t-shirt pour ne pas se cramer la peau. Elle baissa les yeux et soupira bruyamment.

Je suis un boulet. J’ai oublié mon sac et je ne peux pas attendre mon père sans livre. Dit-elle en rougissant. Elle se dirigea vers son sac et alla repartir mais se retourna. Il n’y a pas de bus qui passe ici.

Quelque chose le tracassait mais quoi ? Son brusque changement de comportement, passant de la froideur mêlé légèrement à la colère venait de disparaitre pour laisser place au calme et au doute. Je dois dire qu'Edward m'avait habitué depuis tout ce temps avec ces sautes d'humeur mais elles étaient toutes justifiés, il me faisait toujours part quand quelque chose n'allait pas alors que là ... rien.
Il me remerciait ... je fus étonné d'un tel mot alors que je n'avais rien fait envers lui. Je n'avais tout simplement dit ce que Bella représentait pour moi. Je me relevais pour m'approcher de lui. D'un geste je mis ma main sur son épaule.

- Quelque chose ne va pas Edward? C'est elle ?

Il avait changer de comportement, que peu de temps après son départ, et la vitesse ou il avait frôler le sol de cette pièce n'était pas un simple fait ... Alors voilà donc ce qui le tracassait ?? Bella ? je dois bien avouer que l'odeur qu'elle dégage est envoutante, et l'un des nôtres ne peut pas rester insensible, mais réagir de la sorte pour elle ... A moins que ... Non il fallait que j'écarte cette idée. CE n'était pas possible que les doutes qui avaient encombré mon esprit sur l'affection réelle que j'eus cru éprouver envers elle, aient à leur tours envahit la tête d'Edward .Si c'était le cas, une longue tâche m'attendait. Je soupirais rien qu'à l'idée d'y penser.

- Fais attention à toi Edward. Je serais rester volontiers avec toi, mais j'ai une opération qui m'attend. On se reverra ce soir.

d'un geste affectif, je passais mon bras autour de son épaule que je tapotais tout en me dirigeant vers la sortie quand une voix m'interpellai.

- Docteur Cullen, les affaires de melle Swan sont ici, qu'est ce j'en fais ?

Je me retournais aussitôt pour regarder l'infirmière qui tendait le sac rouge de la jeune fille.

- maladroite et tête en l'air ... répondis-je n secouant la tête désespérément amusé.

Je me dirigeais pour le prendre. Peut être était -elle encore là. De toute façon, il fallait le lui rendre.

- Edward ???

Il avait disparu ... Oh, ( allez le bourreau des cœurs va t'assurer que son thé ne l'a pas brulé XD )
Tant pis, je me contenterais de l'amener moi même à l'accueil. Cette fois ci je quittais la pièce pour me diriger vers le standard. La voix de mon fils me parvenait, et la sienne par la même occasion. Ils étaient en pleine discutions, et je n'allais certainement pas les interrompre. Je vis Bella, et lui adressa un clin d'œil tout en lui montrant ces affaires que je déposais sur le comptoir.

- C'est à Melle Swan Jane. Faites lui rappeler de ne pas les oublier.

D'un sourire, j'envoutais la secrétaire comme à mon habitude et d'un pas discret rapide, je disparaissais.

Sa question me fit légèrement froncé les sourcils. Il avait rapidement deviné. Oui tout partait d’elle, chacune de mes réactions liés à sa santé, son odeur, son regard ou son entourage. Je ne comprenais plus du tout ce que je pouvais ressentir, je ne comprenais plus mon comportement mais mon père venait de mettre le doigt sur quelque chose d’important. Mais voulais je y réfléchir? Car je n’étais pas réellement rassurée de la réponse à laquelle parviendraient mes conclusions. Je ne répondis donc rien, les yeux dans le vague car je n’avais rien à dire, ne sachant pas comment amené la chose. Cette humaine… elle était différente de toutes les autres et jamais je n’avais été autant touché par quelque un.

Carlisle avait peur que l’affection qu’il éprouvait pour elle ait déteint sur moi. Mais le sentiment qu’il ressentait n’était rien par rapport à celui qui étreignait mon cœur. Dans mon cas, tout était bien plus fort, tellement intense que cela en devenait douloureux. Je le regardai droit dans les yeux, sans pour autant parlé, mais en essayant de le lui communiquer autrement que par ces mots qui ne mettraient absolument pas en valeur ce que je ressentais réellement. Puis, il m’annonça de faire attention à moi. Ce n’est pas moi qui risquais ma vie pourtant….

-Ne t’en fais pas.

Il me tapota l’épaule dans un geste certainement paternelle, affectif également selon lui. Il sortit et je fis de même, me dirigeant vers l’accueil où quelque part, j’espérais la retrouver. Comment ça la retrouver mais que me prenait-il donc? Pourquoi l’obsédait-elle autant? C’était étrange et inexplicable. Je ne devais pas oublier qu’elle était humaine…

Je la vis alors, avec du thé pleins le t-shirt alors que visiblement elle criait de surprise. Je me dirigeais vers elle, posant la main dans un geste de réflexe pour refroidir le liquide incandescent avant de la retirer après quelques secondes.

-Tu n’es pas un boulet Bella mais visiblement tu es plus que maladroite.

Je souris tout en m’efforçant de respirer son odeur tout en me contrôlant. J’en étais capable et si jamais je voyais que je pouvais flancher, je m’éloignerais. Pour le moment, j’arrivais à refouler la bête qui était en moi et qui malgré les hurlements affamées quand à cette douce effluve exquise, je parvenais ç ne plus l’entendre. Non, il me suffisait de me concentrer sur ses yeux assez envahissant pour que j’oublie tout ce qui m’entourait.

Mais une phrase me remonta en mémoire tandis qu’elle avait mentionné l’inexistence de bus dans le coin. C’était une très mauvaise idée mais la proposition vint naturellement.

-Puis je te raccompagner dans ce cas?

Bella contracta son ventre quand Edward posa une main glacé sur elle. Elle serra les dents et senti que cette main apaisa la douleur de la brulure. Il lui fit qu’elle n’était pas une boulette mais qu’elle n’était pas malin non plus. Elle le toisa du regard ! Qu’elle le dise c’est une chose mais qu’une autre personne confirme c’était autre chose. Elle lui jeta un regard qui se voulait noir mais elle n’arrivait jamais à être vraiment convaincante. Edward lui sourit et Bella baissa immédiatement la tête en laissant glisser ses cheveux sur ses joues et devant ses yeux. Elle rougit comme une pivoine devant la beauté fatale du Cullen. Elle baissa son T-shirt encore chaud et mouille et ramassa la tasse. Elle se redressa et elle entendit alors

Miss Swan !!!

Elle tourna la tête en se demandant si c’était une question ou une affirmation. En tout cas une infirmière l’interpella. Elle courut vers elle avec son sac à la main. Voila ce qu’elle cherchait depuis tout à l’heure. La femme en blanc arriva prés d’elle et lui tendit son bien. Bella s’attrapa d’une main distraite et bredouilla un merci. La femme reparti aussi rapidement à son travail le sourire aux lèvres. Pourquoi ? Dieu seul le sait ! Peut être qu’elle était heureuse d’avoir rendu service à Bella ou d’avoir fait plaisir à Carlisle enfin peut importe. Bella se retourna un peu gêné vers Edward. Il plongea son regard si étrange dans ses yeux gris. Elle frissonna et serra sa besace contre elle. La proposition qui sorti des lèvres pulpeuses et croquante d’Edward fit chavirer le cœur de Bella. Elle se sentait si bizarre en sa présence. Elle ne comprenait pourquoi sont cœur était si fragile quand Edward était à côté. Elle ne saisissait pas comment elle pouvait être aussi troublé par un simple sourire. Elle ne s’expliquait pas les ratés de son rythme cardiaque et les tremblements de ses mains. Elle avait peur de ce garçon qui était lunatique et pourtant si gentil. A la cantine, il avait adopté un regard et une attitude terrifiante. Bella n’oubliait jamais ce moment. A l’hôpital il avait été si gentil, si attentionné comme un frère. Elle ne savait plus où donner de la tête. Bella fit oui de la tête et tout deux se dirigèrent vers la sortie.

Bella priait pour ne pas tomber. Le sol était glissant et elle ne voulait pas faire la gaffe de tomber de nouveau. Sa cheville lui faisait encore un peu mal et elle ne tenait pas à se casser le nez grâce à une autre chute. Ils arrivèrent dehors et Bella suit Edward. Elle senti le vent et serra sa main sur la hanse de son sac. Elle regarda ses pieds trébucha sous la vive douleur de sa cheville. Elle envoya rapidement les mains vers Edward et se rattrapa à lui. Elle eut un hoquet de surprise quand elle senti sa peau dur et froide. Déjà à la cantine, ça l’avait surprit. Elle se redressa mais ne lâcha pas son bras. Elle toussota et dit :

Je crois que tu vas me servir de béquille

Elle se rapprocha et le serra un peu plus. Ce contact était si apaisant, elle se sentait si bien. Elle ne voulait plus le lâché mais la voiture s’approcha. Elle vit la Volvo de loin, elle avait remarqué que les Cullen étaient arrivée avec cette voiture ce matin. Elle avait l’œil

Le regard noir qu’elle me fit me tira un sourire amusé tandis que je regardai ailleurs pour ne pas franchement éclater de rire. Elle n’appréciait apparemment pas qu’un autre qu’elle reconnaisse son penchant visible à se cogner partout où elle passait et à provoquer dieu sait quelles catastrophes. Je lui souris davantage tandis qu’elle baissait la tête, me dissimulant son visage dont je savais les joues rouges derrière la barrière de sa chevelure brune. Visiblement, elle rougissait, du moins d’après l’odeur encore plus intense. Je respirais doucement et prudemment, recherchant à m’y habituer pour pouvoir rester avec elle sans qu’elle ne risque obligatoirement sa vie. C’est alors qu’une jeune infirmière interpella la jeune fille avant de lui remettre le sac que j’avais vu un peu plus tôt dans la salle où elle avait été soignée par mon père. Maladroite et tête en l’air qui plus est. Finalement, après avoir entendu sa remarque sur les bus, je lui proposai de la raccompagner et ce, sans me faire d’illusions. Je ne recherchais que sa présence, je n’avais aucune envie d’être loin d’elle. Et pour le moment, je ne voulais pas me l’expliquer. Plus tard…

Je prie la direction de la sortir, passant les portes coulissantes et de verre de l’hôpital, geste que j’avais entrepris des dizaines de fois depuis mon arrivée à Forks. Le ciel était dégagé, sans que pour autant le soleil ne brille dans le ciel. Heureusement, car si Bella avait déjà un brin de frayeur me concernant, ce que je pouvais aisément deviné en regardant ses yeux, un mélange de peur et de fascination que je ne m’expliquais que par mon état vampirique et hypnotisant contre mon gré, même s’il m’arrivait d’en joué, je ne tenais pas à ce qu’elle ait peur davantage en voyant mon corps scintiller sous la lumière du soleil. Non, en réalité, je n’avais qu’une envie, voir de ses iris chocolat disparaître toute la peur que j’avais pu y mettre lors de cette fameuse après midi à la cantine. Voir sa frayeur s’envoler en buée ,une bulle éclatée. Était-ce possible? Peut-être, à moi de tout faire dans ce sens.

Je gardai un œil sur elle, afin de prévenir d’une quelconque chute dû à sa cheville blessée. Je l’aurais porté si je n’avais pas eu peur de sa réaction ou encore de la mienne. Je me connaissais suffisamment également pour savoir que la toucher serait la dernière chose à faire. Je bravais suffisamment le danger sans en rajouter davantage. Je tournai la tête vers l’orée des arbres plus loin, ce qui me rappela ma discussion de la veille avec Carlisle. Je lui avais durement parlé tout à l’heure et ce sur un simple coup de tête. Était-ce lié à ce sentiment que les humains avaient tendance à appeler jalousie? Mais pourquoi l’aurais je été? Ce n’était qu’une humaine, une humaine certes, différente de ceux qui l’entourait mais elle l’était tout de même. Je ne pus y songer davantage car je sentis une main s’agripper à moi, alors que je me retournais vers Bella qui avait profité de mon moment d’inattention pour tomber. Sa chaleur était stupéfiante, chaleur que je pouvais sentir malgré le tissu de ma chemise. Elle se redressa vivement sous mon regard inquiet tout en ajoutant qu’elle préférait ne pas me lâcher, me comparant par la même occasion à une béquille. Si elle voulait que je le sois pour elle, après tout soit. Je hochais doucement la tête tout en souriant amusé de sa maladresse avant de rejoindre la Volvo garée un peu plus loin. Je lui ouvrit la porte passager, l’aidant à s’y asseoir avant de faire le tour de l’automobile et de m’installer au volant et de mettre le chauffage à son attention. C’était une chose dont pour moi-même, je pouvais me passer.

-Bella, tu devrais t’attacher…

Les efforts commençaient dès maintenant. Ainsi tout en posant mes mains fines sur le volant, je me tournais vers elle en souriant avant d’ajouter d’une voix douce.

-S’il te plaît.

Depuis combien d’année lumière n’avais-je pas employé ce terme? Trop peu de fois dans ma vie. Décidemment, je me retrouvais à faire des efforts inconsidérés et ce pour une simple humaine. Me fascinait-elle à ce point? Je l’observais plus intensément avant de soupirer. Oui, elle me fascinait et ce à ce point. Je démarrai brusquement, reculant avant de faire un virage à épingle de cheveu pour m’éviter pas mal de manœuvre. Direction la maison de Charlie.

Bella se laissa porter par les mouvements et la démarche d’Edward. Elle resta comme dans un rêve, ce contact froid au travers du tissu, cette dureté si étrange. Son cœur battait la chamade mais elle était bien, si bien avec lui. Elle aurait donné tout l’or du monde pour que la Volvo reste loin d’eux. Qu’elle ne le lâche pas et que pendant encore plusieurs heures elle soit à son bras. Elle voulait profiter de cette sensation qu’elle n’avait jamais senti. Elle devait être toute rouge car pour elle s’était nouveau. Son cœur s’envole à chaque pas et ses poumons ne sont plus assez grands pour alimenter son cerveau en O2. Ses pas devenaient de plus en plus petits, elle voulait vraiment rester avec lui, à son bras. Mais ils arrivèrent à la voiture. Edward la lâcha et l’aida à entrer dans la voiture. Elle s’assit et baissa les yeux sur le tableau de bord. Rien en elle n’était à la place. Ses muscles tremblaient au moindre mouvement d’Edward. Son cœur n’était pas régulier, il faisait des sautes en parachute comme s’il voulait jouer avec ses sensation fortes. Son corps se jouait d’elle et Bella n’y pouvait rien. Elle voulait contrôler tout ça mais son esprit était ailleurs, très loin…Non pas si loin, juste à côté, sur Edward. Elle ne pensait qu’a lui !

Ses mains devinrent moites. Elle les plaça sur ses genoux et leva un peu le regard vers la route. Il lui dit de mettre sa ceinture Oo Elle soupira mais accepta après le s’il te plait. Elle envoya une main prudemment vers l’arrière du siège et mit sa ceinture de sécurité. Elle s’installa plus confortablement et son pied se mit à bouger tout seul. Elle claqua sa main sur sa jambe pour faire arrêter les spasmes mais rien à faire. Elle était très gênée de son comportement. C’est vrai elle était stressé, elle avait aussi un peu peur. Pas qu’Edward était un monstre, loin de là ! Mais il était si différent de tout ce qu’elle connaissait. Il était beau, mystérieux, étrangement gentil mais distant. Sa famille avait l’air si bizarre. Tous ses yeux et cette peau et…….leur sexe-appeal. Ils étaient tous déroutant pour Bella, elle qui était si fragile, si maladroite et si naïve aussi. Enfin pas toujours, mais passons.

Elle regarda Edward et leurs regardes se croisèrent. Elle sourit mais ne piqua pas un fard. Elle resta plongeait dans ses yeux. Mais comme une punition sa cheville la lança à cause des convulsions de sa jambe. Elle grimaça et retient un petit cri strident. Edward se pencha en même temps qu’elle pour voir. Elle souleva son jean et dévoila ses jambes parfaite. Sa cheville était gonflé ce qui était normal elle n’avait pas mit le crème du père d’Edward. Elle posa sa main dessus mais cela ne lui fit rien. Elle n’avait pas la main assez froide. Elle se redressa et regarda Edward mais poussa un cri

Ahaha !

Sur la route en face d’eux se trouver un camion. Ils étaient sur la voie de gauche. Bella par instinct tira le volent vers la droite pour éviter le camion mais cela n’eut que pour effet de les envoyer dans le décor. Elle hurla ayant encore plus peur quand elle vit un arbre arrivait. Elle se recroquevilla sur son siège tout tremblant de sueur.