Aïe ! [Pv Carly]

Je conduisais avec nonchalance, marquant une habitude vieille de plusieurs années. J’avais la tête ailleurs, pas réellement loin mais pas concentré sur la route qui défilait sous mes yeux. Je ne cessais de penser à cette fille assise près de moi, et qui suscitait des réactions plus étonnantes les unes que les autres. Et je n’avais toujours pas de réponses quand à la question du pourquoi. Je tournais la tête vers elle, hypnotisé par son regard qui se perdait dans le mien et inversement. Elle sourit, et je fis de même, bien plus légèrement mais réellement. Je ne sais combien de secondes s’écoulèrent car dans ses prunelles sombres, le temps perdait de sa signification, pour cesser d’exister. Mais ses prunelles se teintèrent soudain de douleur tandis qu’elle grimaçait. Je compris immédiatement qu’il s’agissait de sa cheville. Je me penchais rapidement alors qu’elle laissa entrevoir la pâleur de sa cheville gonflée. Je fronçais les sourcils car si elle était ainsi c’était dû principalement à son manque d’attention et de prévenance puisqu’elle n’avait certainement pas mis la pommade que lui avait confié mon père. Enfin, je n’allais pas le lui reprocher alors qu’elle n’avait pas réellement le temps pour le faire. Sa main glissa sur sa cheville, me montrant qu’elle souffrait réellement puisque d’ordinaire elle n’aimait pas que l’on voit sa douleur. Je tendis la main avant de m’immobiliser alors qu’elle hurlait.

Je ne relevais pas la tête, comprenant rapidement la situation, je me plaquais contre elle alors qu’elle-même tournait le volant. Nous percutâmes un obstacle et je la gardais contre moi afin de lui éviter tout danger. Je restais quelques secondes ainsi, écoutant le bruit de sa respiration et de son cœur en accélération. Je relevai la tête, avant de la regarder dans les yeux.

-Tout va bien Bella?

J’étais plus qu’inquiet que mon propre corps lui ait fait du mal. J’étais aussi solide que la pierre et j’aurais pu lui casser quelque chose. Je me mordis légèrement la lèvre avant de caresser son visage pour me plonger dans ses iris afin de distinguer une quelconque lueur de douleur en plus de sa cheville…Sa cheville… Je me reculais tout à fait avant d’examiner sa jambe et de poser ma main sur sa peau enflammée. Je me sentais affreusement coupable d’avoir provoqué cet accident. C’était de ma faute la plus totale et je ne parvenais pas à me pardonner. Elle aurait pu se tuer par mon inadvertance mon manque d’attention.. Comment avais-je pu laissé mes pensées aussi loin, les laisser m’entraîner loin de la route et de la conduite. Je n’avais jamais eu d’accident et je décidai d’en avoir alors qu’elle était avec moi.

Elle avait l’air bien… en revanche la voiture était morte car la fumée qui s’élevait du capot le notait. Après un dernier regard, je me redressais sur mon siège avant de saisir la poignée de ma portière pour l’ouvrir afin de sortir à l’extérieur. Je m’approchais du capot, l’ouvrit et examina les dégâts trop important. Je saisis mon téléphone avant d’appeler un dépanneur auquel nous avions déjà eu affaire.

-Oui bonjour, Edward Cullen.
-Mr, que puis je pour vous?
-J’ai eu un accident sur la nationale près de Forks et j'aurais besoin d'un dépanneur en urgence.
-Je suis désolé mais ne peut me déplacer dans l’immédiat.
-Combien de temps?

J’attendis la réponse en me mordant la lèvre de frustration. Je jetai un coup d’œil à Bella qui regardait dans ma direction avec curiosité du moins je crois étant donné que son esprit m’était toujours interdit.

-Une heure.
-Très bien..

Je raccrochais rapidement avant de retourner dans la voiture. Je me tournais vers elle la mort dans l’âme avant de lui murmurer.

-Je suis désolé .

Spoiler:

Bella senti la puissance de la voiture dans tout sa splendeur. Elle senti alors une vague de froid l’entourer. Elle vit Edward prés d’elle. Elle senti ses bras tel des étaux autour de ses bras. Elle se senti projeté vers l’avant mais le biceps. Celui-ci lui coupa le souffle. Elle grimaça sous la douleur. Son corps était une poupée de chiffon. Elle ballottait dans tout les sens malgré l’étreinte d’Edward. Sa jambe lui faisait affreusement mal, elle sentait sa cheville qui prenait la portière. Sa tête cogna le tors d’Edward qui était si dur qu’elle s’ouvrit. Elle ne s’en rendit pas contre car elle avait trop mal aux cotes car les membres d’Ed était puissant et fort. Elle ferma les yeux pour éviter de voir le choc et les débris. Une fois que tout allait l’air immobile elle ouvrit les yeux. La 1ere chose qu’elle vit fut Edward que recule avec une tête inquiète. Bella avait mal partout et ne bougea pas. Il prit son téléphone et ne fit plus attention à elle. Elle n’osait pas bouger de peur de s’être cassé quelques choses mais elle n’avait pas de vive douleur. Elle avait mal au bras, à sa jambe et aux côtes. Elle se regarda en soulevant sa chemise et vit des bleues au niveau de ses flans, là ou Edward l’avait attrapé. Elle pinça les lèvres et cacha tout ça.

Elle essaya d’ouvrir la porte mais elle n’avait pas assez de force. Elle se glissa comme elle peut sur le siège du conducteur. Elle serra les dents quand elle s’appuya sur sa jambe. Elle retient un cri en s’extirpent. Edward raccrocha et s’approcha. Bella se mit à quartes pattes et se traina vers l’arbre le plus prochain. Elle était assit et s’appuya contre le tronc. Elle avait mal partout et elle n’avait pas envie de bouger. Son corps était endolorit et souffrait un peu de quelques côtes fêlaient. Elle regarda Ed. Bella avait eut peur, une frayeur à mourir. Elle n’avait jamais eut d’accident. C’était sa 1ere fois et elle avait eut une sacrée pétoche. Elle tremblait un peu et serra ses bras autour d’elle.

Edward pardon tout est mal faute, je n’aurais jamais dut tirer le volant comme ça. Ce…

Bella était fatiguée, elle avait envie de rentrer mais ne pouvait pas. Il fallait attendre le dépanneur. Elle se leva doucement et s’avança prés d’Edward. Elle oublia les marques sous sa chemise elle oublia sa jambe affreusement douloureuse. Elle était devant Ed et trembla un peu. Un frisson eut lui parcourut l’échine. Tout à l’heure était été sûre d’une chose : elle était toute chose devant lui. Là elle n’avait qu’une envie c’est de…Elle ferma les yeux et oublia tout. Elle fit un pas en avant à l’aveuglette et tendit les bras. Elle se laissa aller contre lui. Elle se blotti sur son tors et le serra un peu. Les larmes montèrent seuls aux yeux. Elle était heureuse d’être en vie et avec lui. C’est à cet instant qu’elle prit conscience d’une chose.

Je tiens tellement à toi !

Elle senti son cœur fait un bond et comprit qu’elle l’aimait plus qu’elle ne le pensait. Elle le serra encore un peu en fronçant le front au rappel à l’ordre de ses côtes. Ses bras tremblaient un peu et sa jambe était un peu levé pour éviter de s’appuyé dessus. Elle leva les yeux vers Edward. Elle s’approcha doucement….lentement…..leurs visages étaient à quelques centimètres. Elle le serra pour qu’il ne s’enfuie pas. Elle le voulait et elle était si prés qu’elle pouvait sentir son souffle. Elle déposa alors ses lèvres sur celle d’Edward. Froide et dure comme le reste mais tellement envoutante.

Et elle sortait de la voiture dans son état... Toujours aussi têtue et bornée. Je la rejoignis en quelques pas avant qu'elle ne m'assène que tout était de sa faute... Je la regardais, figé, ne comprenant pas comment elle pouvait en arriver à une telle condition.

Je secouais légèrement la tête, les yeux sombres. Je me sentais affreusement coupable d’avoir été une fois de plus la cause d’un de ses tourments. Je lui avait causais quelques blessures, je le voyais à ses yeux, et j’en étais malade, d’autant plus qu’elle se sentait responsable.

-Tu n’y es pour rien. C’est mon inattention qui a provoqué cet incident et pas toi.

Je ne tenais pas à ce qu’elle culpabilise pour une faute que moi j’avais commise. Je me relevais tout en la regardant tremblant à l’idée de ce qui aurait pu arriver. Hormis le pire, à savoir qu’elle aurait pu se tuer quoique je ne l’aurais jamais laissé faire,elle aurait pu également découvrir ma véritable nature… Une image me frappa, celle de son sang se répandant sur le sol et je portais la main à mon nez instinctivement avant de stopper ma respiration tout en me traitant d’imbécile. Quand à Bella, elle choisit ce moment pour se lever et s’approcher. Je plongeais dans son regard brun intrigué, alors qu’elle tremblait légèrement Je songeais aussitôt qu’elle avait sans doute encore plus mal que ce que je pensais. Je fis un geste vers elle mais elle me précéda avant de se blottir contre moi à ma plus grande stupéfaction. Je restais immobile alors que sa chaleur se mêlait à la froideur de mon corps de glace. Si mon cœur avait pu battre en cet instant, il aurait bondit dans ma poitrine pour partir en un galop furieux. Son odeur me monta à la tête tandis que sa gorge découverte était comme un fruit défendu et terriblement tentant. Mais sa voix me sortit des pensées monstrueuses qui menaçaient de m’envahir alors qu’elle me disait qu’elle tenait à moi. Je me figeais davantage, ébahit alors que le bonheur s’infiltrait dans mes veines. Et je pris alors conscience que je tenais bien plus à elle encore que je ne me l’étais imaginé.

Mais à quel point?

Je sentis son étreinte se resserrait alors qu’elle levait les yeux vers moi. Je ne pus faire autrement que de e noyer dans son regard bien que la raison et la prudence m’incitait à m’éloigner d’elle. Son visage remonta légèrement alors que son haleine enivrante me percutait affolant mes sens. Demeurer impassible m’était impossible bien que je m’y efforça sans avoir la force cependant de la repousser comme je l’aurais dû. Et alors que ses lèvres chaudes et soyeuses frôlaient les miennes, je compris dans un battement de cœur inexistant qu’en réalité j’étais tombé amoureux de cette humaine.

Sans tout à fait avoir conscience de ce que je faisais, je passais un bras dans son dos, en douceur, afin de ne pas intensifier ses douleurs avant de presser davantage mes lèvres contre les siennes, me laissant guider par un instinct humain terriblement enfouit. Sortant légèrement la langue, je caressais sa lèvre savoureuse avant de chercher la sienne et de m’y entremêler. Nos souffles se fondirent alors que j’intensifiais légèrement. Ce que je ressentais était totalement inédit et incontrôlable, je sentais le désir gonfler dans ma poitrine, alors que je me sentais partir vers des contrées inexplorées tandis que la créature furieuse se débattait pour que je tue la jeune fille dont les lèvres exquises devenaient drogues. Il hurla si bien que je reculais précipitamment, prenant conscience de mon abandon.

-Je suis désolé..

J’avais reculé de quelques pas trop rapidement, laissant mon instinct vampirique prendre le dessus. En espérant qu’elle n’ait rien remarqué. Je ne faisais que des erreurs.. Elle ignorait que j’étais un vampire et je me laissais aller ainsi dans ses bras… J’étais pire qu’un danger et je n’avais pas le droit de l’aimer si ce n’est de loin. D’autant plus que je ne comprenais pas comment elle pouvait tenir à un être tel que moi.

Bella n’écouta pas Edy qui lui dit qu’elle n’y était pour rien. C’était faux ! Si elle n’avait pas touché le volant, ils n’en seraient pas là. Mais peut important, elle s’avança et lui dit qu’elle tenait à lui. Edward resta immobile un instant puis se fixa complètement ! Qu’est qui lui arrivait. C’était les paroles de Bella qui l’avait choqué. Elle ne voulait pas ! Oh quel gâchis. Elle allait encore tout mettre à l’eau. Elle l’aimait bien et elle voulait vraiment qu’il le sache, elle n’avait pas vraiment réfléchie aux conséquences de ses actes. Mais elle l’enlaça et l’embrassa. Oh quel bonheur ! Les lèvres d’Edward était froide et pourtant si sucré ! Un gout de sang lui vient en bouche mais ce n’était rien comparait au succulent arome de cannelle et de gingembre. Son cœur s’emballa. Il frappait fort dans sa poitrine et elle ne pouvait retenir la joie plus longtemps. Elle le serra et passa ses bras autour de son cou. Elle était complètement et éperdument amoureuse. Elle éprouvait une attirance qui était tel qu’elle sentait son pouls s’envolait. Elle devait incontrôlable. Edward passa alors un bras ferme derrière elle, ce qui l’excita un peu plus. Elle chercha sa langue et une fois la coquine trouvait, elle s’amusa avec elle gaiment. Le souffle d’Edward et son odeur envahir l’esprit de Bella qui ne pensait plus à rien.

C’était ça l’amour ? Oh quel sentiment merveilleux ! Elle serait restée comme ça pendant des heures. Son esprit était ailleurs et elle se sentait libre, totalement exempté des contraintes de la vie. Elle était au dessus de tout. Elle volait et pouvait sentir ses muscles détendus. Elle était soutenue uniquement par les bras d’Edward et accrochait à ses lèvres. Mais alors le charme fut rompu et le rêve se brisa. Edy recula vivement et Bella s’écroula sur place. Son corps si relaxé, si décontracté, ne supporta pas de se retrouvé seul d’un coup. Elle tomba sur elle-même et retient un cri sous la douleur de ses jambes et ses côtes. Elle lâcha par contre une grimace qui aurait fendu le cœur de n’importe quel homme. Son regard se teinta de souffrance et de douleur. Elle venait d’assouvir un désir mais cette rupture était comme un signe de mort pour elle. Elle comprit alors qu’Edward ne voulait pas d’elle.

Alors les rumeurs étaient vraies ! Personne n’était assez bien pour lui. Elle pensait, non en fait, elle n’avait pas pensé. Elle avait agit ! Mais vu le résultat elle aurait mieux faire de se tuer au volant. Elle baissa les yeux et son visage de crispa pour ravaler les larmes et la torture. Elle serra les mains et regarda le brun qui lui désolé ! Comment ça désolé ? On ne pouvait pas être juste désolé d’avoir gâché un si beau moment. Enfin si pour lui c’était rien, il n’avait pas de remord. Elle se releva difficilement et retourna à la voiture. Elle lui lança entre deux sanglots.

C’est moi qui suis idiote. J’aurais dut me douté que tu n’éprouvais pas les mêmes choses.

Elle renifla bruyamment et les larmes coulèrent seules. Elle en sécha quelques unes d’un revers de manche et s’assit contre un pneu pour attendre la dépanneuse. Elle posa sa tête entre ses genoux repliaient et serra les bras autour d’elle. Elle retient aussi fort qu’elle pouvait les larmes. Elle ne voulait pas paraître conne devant lui. Il allait raconter à tout le monde qu’elle était folle amoureuse et ….Elle ferma les yeux et tenta de penser à autre chose mais la plénitude du baiser lui revient sans cesse en tête.

J’avais été stupide… Être si impulsif ne me ressemblait pas. Comment avais-je pu me laisser aller ainsi? Je ne m’étais jamais sentit aussi indécis alors que le goût de ses lèvres hantait encore les miennes, l’odeur sucrée de sa peau envahissant mes narines alors que mes pupilles n’avait que son image. Quand à ma tête, elle était emplis d’images….en contraste effarant. D’un côté, je la voyais morte, son sang si infiniment séduisant coulant dans ma gorge brûlante à cette idée, de l’autre, retrouver la texture douce de sa bouche pressée contre la mienne, la chaleur de ses bras où la sensation de sa poitrine plaquée contre mon torse. Je secouais légèrement la tête, envahis par un désir effrayant, un désir aussi séduisant par son côté sombre que par le plus clair… quoique… Je l’observais, submergé par un amour véritable, et le côté sombre ne l’était plus autant. Non pas que son sang ne m’était plus attirant… mais je ne voulais pas qu’elle meurt. A cette simple idée, la tristesse me submergea, le néant m’enveloppa. Je compris que ma vie était lié à elle et ce pour l’éternité. Il n’y aurait jamais qu’elle à mes yeux, jamais que son sourire qui pourrait faire battre ce cœur qui jamais plus n’émettrais le moindre son, jamais plus que ses bras qui m’apporterais cette chaleur qui me faisait défaut, jamais plus que ses yeux pour m’évader…

Je m’accrochais à elle et ne m’aperçus que trop tard qu’elle s’était laissée glisser sur le sol. Incrédule, je m’approchais d’elle, en comprenant que je l’avais blessé en reculant si vivement. Moi qui avait cru qu’elle remarquerait ma vitesse, elle n’avait noté que l’abandon soudain. Le pire fut le cri de douleur qu’elle poussa certainement dû à ses blessures, et ce par ma faute. Je ne faisais décidément jamais rien de bien… Je m’immobilisai, indécis quand à l’attitude à prendre. Le temps que je passa ainsi immobile lui laissa le temps de se relever avant de me jeter un phrase dont le sens était absurde. Je me rendis compte de ma stupidité et je la rejoignis rapidement alors qu’elle se laissait aller à ses larmes, larmes évoquant la tristesse qu’apparemment j’avais provoqué.

-Bella…

Qu’allais je devoir dire? Je n’avais pas le droit de l’aimer et quelle prétention de me dire qu’elle m’aimait aussi. Quoique …Elle avait dit elle-même qu’elle tenait à moi. Mais elle ne le devait pas, je n’étais pas pour elle. Mais ce n’était pas une raison pour lui mentir sur mes sentiments envers elle. Du moins pas totalement.
Je vrillais mon regard sur elle avant de lui murmurer.

-Je tiens certainement plus à toi que toi à moi. Et c’est pour ça que je ne peux pas laisser mes sentiments m’envahir car je ne suis pas l’homme qu’il te faut.

Il m’en coûtait de dire de tels mots, surtout que l’imaginer avec un autre me rendait malade. Mais avais-je le droit de lui gâcher l’existence? Non… A ce moment là, une voiture déboucha et le dépanneur en descendit. Il me regarda avant de sourire.

-J’ai pu me libérer plus tôt vous avez de la chance.
-Je vous remercie.

Il s’approcha de la voiture tandis que je regardai Bella, cherchant à noter sa réaction.

-J’en aurais environ pour un quart d’heure. Vous devriez en profiter pour vous promener.

Il me fit un clin d’œil assez prononcé qui allait avec les pensées qu’il entretenait sur nous. Des pensées que j’aurais aimé se voir réalisées. Je regardai Bella interrogateur. Je ne savais pas ce qu’elle pensait. Sans doute me détesterait-elle maintenant pour ne pas lui offrir cet amour qu’elle méritait. Mais si jamais elle apprenait ce que j’étais en réalité, elle me haïrais de toute manière. Une histoire d’amour entre nous était impossible car elle ne me connaissait pas et tenait à un être qui n’existait pas.

Bella était assis sur le sol humide et avait les fesses froides. Les larmes jouaient sur ses joues et continuait le long de ses bras. Elle était si triste, si décomposé. Edward venait de lui briser le cœur. Elle savait qu’elle devait s’y attendre mais elle avait tellement espéré qu’elle ! Son cœur était gros et lourd de peine. Elle aurait voulut pleure des heures encore. Elle aurait voulut arracher son cœur qui la torturer tant et tant. Le châtiment de voir Edward recule devant elle, la détruisait de l’intérieur. Edy la regarda et lui dit alors la pire chose qu’elle put entendre. Il lui affirma qu’il l’aimait plus qu’elle ! Mais de quel droit il se permettait de dire ça. Il ne savait pas combien elle l’aimait ! Il ne se doutait pas à quel point elle était folle de lui. Il lui dit qu’il n’était pas l’homme qui lui fallait, elle se leva et allait lui dire ces quartes vérités quand la dépanneuse arriva. Bella essuya ses larmes et ne dit rien pendant l’échange des deux hommes. Une fois le dépanneur partir, elle toisa Edward d’un regard noir.

Comment oses-tu me dire ça !!! A moi !!!! Tu ne sais même pas ce que je ressens. Tu dis m’aimer plus mais tu ne me le montre pas ! Tu crois que tu n’es pas fait pour moi car cause de toi ! Car tu es une beauté fatale ! !! Non mais tu ne t’imagine pas que je t’aime juste pour ton physique !!

Devient un peu rouge et son regard encore plus noir

Il y a tant d’autres choses ! Tu es intelligent, tu es attentionné. Gentil et généreux. Tu n’as pas hésité à me ramené alors qu’on ne connaît pas vraiment. Tu es mystérieux et je ne comprends pas toujours tes réactions mais tu as toujours l’air de vouloir te racheter. Tu ne te vois qu’en tant que play-boy ? Et bien moi je vois une personne bien plus intéressante qu’un garçon au regard envoutant et au sourire ravageur. Tu devrais essaye de penser à autre chose que ton physique, Edward !!!

Bella fronça les sourcils et retient les larmes qui sont au bord de ses yeux. Elle fourra ses mains dans ses poches après avoir mit son sac sur l’épaule. Elle fit quelques pas en direction de la ville et se retourna.

Je te pensais vraiment différent de ce que disait les autres. Je pensais que je te t’attacher pas au physique et autre idée puéril. Je pensais que tu étais différent de tous les autres mecs. Je vais me débrouiller pour rentrer ! Merci de ton aide

Elle parti en boitillant vers Fork les nerfs à vif, le cœur sanglante, le visage meurtri et son corps endolories pas l’accident

Le dépanneur retourna à ses occupations et je me tournai vers Bella qui s’était levé. Ses iris avaient changés de couleurs, passant de la tristesse à la colère étouffée. Je la regardais un brin stupéfait tandis qu’elle ouvrait la bouche. Je restai sidéré en entendant ses paroles. Elle pensait donc que je n’avais dit ça que par rapport à mon physique? Comme si j’attachais de l’importance à cet élément futile. Futile par rapport à un problème bien plus grand dont ce détail découle à savoir cette nature, véritable raison qui m’empêchait d’être près d’elle. Mais pouvais-je lui dire cette vérité? Bella, je ne peux t’aimer, je suis un vampire vieux d’une centaine d’année? Je la voyais déjà courir à l’aide de sa jambe blessée de peur, tombant tous les dix mètres en regardant par-dessus son épaule terrifiée. Je me figeais sombre tandis qu’elle continuai, mais ses paroles n’étaient plus des reproches bien que son regard d’encre montrait combien sa colère était grande. Elle me démontrait que mon physique n’était pas le seule chose qui l’attirait. Elle me fit une liste de toutes les qualités que j’étais supposé avoir. Ne comprenait-elle pas que je n’étais comme ça qu’avec elle? Ce n’était pas de vrais traits de caractère, juste le comportement qu’elle m’inspirait. Il n’y avait qu’elle qui pouvait me voir sous ce jour.

Un terme me fit tiquer. Play boy? Il y avait longtemps que je ne l’avais entendu à voix haute me concernant. Je la regardais impassible mais partagé. Une partie de moi aurait aimé l’arrêter, lui saisir le bras avant de lui fermer la bouche d’un baiser. Lui dire que je l’aimais serait tellement plus facile. Mais seulement pour moi car m’aimer serait la pire décision qu’elle pourrait prendre.

Je ne répondis donc rien, la laissant m’abreuver de causes qui n’étaient pas, la laissant croire un mensonge à mon sujet. Il valait mieux qu’elle me croit ainsi. Qu’elle me haïsse. Je ne méritais que cela. Je plongeais dans son regard, blessé d’y voir à nouveaux des larmes que je ne pouvais verser. Pourquoi devais-je lui faire du mal alors que je ne demandais qu’à l’aimer librement?

Sa dernière phrase me blessa. Elle m’avait jugé différent. Je l’étais mais pas pour ces raisons ci. Je me moquais du physique, bien au contraire, il apparaissait comme une malédiction. Je chuchotais son prénom, mais bien trop bas pour qu’elle ne l’entende. Je savais que j’aurais du la retenir mais apparaître comme un pauvre type valait mieux désormais. Je la regardai partir sans un geste, figé, véritable statu regardant le soleil s’éloignait. Je ne m’étais jamais sentit aussi mal de ma vie, aussi vide. Je ne sais combien de temps s’écoula mais quand je revins à ma voiture, les réparations étaient terminées. Je payais avant de remercier et de prendre la route. De loin je la suivis sans me faire voir, m’assurant qu’elle rentre chez elle en un sel morceau. La connaissant je n’aurais pas été étonné qu’elle se casse une jambe sur le chemin. Ce qui heureusement ne fut pas le cas. Après l’avoir vu passé le pas de sa porte je repartis chez moi.

Les heures s’étreignirent mais je ne pus m’empêcher de penser à elle. La nuit avait étendu son voile sur les cieux depuis longtemps lorsque je sortis en bondissant de ma fenêtre alors que je prenais le sentier pour rejoindre la ville en courant. Arriver à sa maison ne fut pas long, ni trouver sa fenêtre et la passer sans un bruit. Elle dormait, et je ne pus m’empêcher de me demander ce que je faisais là tel un rodeur. Mais rien n’aurait pu me faire bouger, ma culpabilité était déjà trop intense à son égard pour que cette intrusion prenne vraiment un sens. Je m’assis dans un rocking chair, la dévorant des yeux, étudiant ses traits de porcelaine, son épiderme encore plus pâle sous la lumière lunaire. Il n’y avait plus qu’elle qui comptait désormais. Mais lorsque le crépuscule se dissipa…je m’envolais avalé par la lumière du soleil.