Explication & tête à tête [Bella]

Je ne suis pas allé en cours ce matin là. Faute impardonnable mais j’avais préféré m’adonner à la chasse, activité que je n’avais pas pu pratiqué la nuit puisque j’avais préféré la passer à la contempler. Je courais derrière un cerf de haute taille, le sac à dos scolaire sur les épaules, avant de l’attraper avec facilité pour boire son fluide vital. La douleur de ma gorge s’apaisa alors que je me dirigeais à présent vers le lycée avec rapidité, l’émotion me nouant le bas ventre. Je n’avais jamais été préparé à ce genre d’émotions ni à ce genre de retournement de situation. La veille, elle avait clairement dit ce qu’elle pensait de moi, ce que je n’avais pas démentit, pesant que c’était la meilleure chose à faire pour son bien être. Qu’elle pense que je sois superficiel et sans intérêt la pousserait à abandonner ses sentiments qu’elle croyait avoir pour moi et à se détourner de ce destin funeste qui était d’aimer un vampire. Mais maintenant, plutôt cette nuit, je m’étais trouvé dans l’incapacité d’imaginer une vie loin d’elle. Et lorsque j’avais imaginé son avenir au côté d’un autre homme, je ne l’avais supporté.

De l’égoïsme? Oui s’en était. Je ne demandais rien d’autre que d’être près d’elle et de veiller sur elle. Ce n’était pas un vœu trop déraisonnable si je parvenais à garder mes distances. Mais que lui donner comme explication si ce n’Est-ce qu’elle avait trouvé? Car il était hors de question de lui révéler la vérité. Je réfléchissais à cette question tout en courant cherchant à regagner la lisière de la forêt s’étendant près du lycée derrière le parking. Je vérifiais que personne n’était présent ou qu’aucunes pensées n’étaient dirigées vers moi et l’endroit où je me trouvais avant de sortir du couvert des arbres en ralentissant mon allure. La Volvo était présente, signe que mes frères et sœur étaient toujours présent, somme toute assez logique. Je resserrais la lanière de mon sac autour de mon épaule avant d’avancer vers l’entrée pour aller à mon cours d’histoire.

Mais ce ne fut pas l’histoire que j’étudiais mais les dires d’une certaine personne. Je passais dans les pensées de chacun jusqu’arriver dans les pensées d’une personne la côtoyant. Voir son visage par intermédiaire n’était pas franchement ce que je préférais mais c’était déjà bien. Je préférais la tête et les pensées d’Angela pour voir Bella, mais parfois elle était davantage avec Mike que je haïssais, ou encore Jessica qui ne valait guère mieux. L’heure fut longue mais je réussis à sortir assez vite pour rejoindre la salle de Bella.

M’adossant au mur, je réfléchissais au meilleur moyen de l’aborder. Je n’avais toujours pas d’excuse mais comme c’était l’heure de pause, peut-être serait-elle d’accord pour déjeuner avec moi et régler ce malentendu . Quand à moi je lui dirais la vérité sans la dire. A savoir ma peur pour elle de l’entraîner dans une relation qui pourrait lui être dangereuse, ce qui ne remettait pas en cause mon amour pour elle. Elle sortit de sa salle, et je la regardais quelques secondes avant qu’une de ses amies ne me montre du doigts. Je souris vaguement.

-Bella. Je peux te parler?

Ses amies n'en revenaient pas, leurs pensées chaotiques me frappant de plein fouet. Jalousie, colère, méchanceté, ce qui m'énervait légérement mais pour le moment je ne me concentrais que sur Bella et sa réponse.

Bella était en cours et pensait à une seule chose : Edward Cullen ! Elle l’avait vu arriver en sortant de la forêt et elle se posait un tas de question. Elle repensait à hier, elle repensait à ce qu’elle lui avait dit. Elle s’en voulait un peu mais elle lui avait dit ce qu’elle pensait. Elle lui avait avoué qu’elle l’aimait, qu’elle l’aimait plus qu’elle ne le devait. Elle s’était humilié à lui dire qu’elle ne regardait pas que son physique. Elle l’avait comblé de complimentes et tellement honteuse elle s’était presque enfuit. Et aujourd’hui voila qu’elle était hanté par son image. Elle voulait le revoir, elle voulait lui parler, elle voulait….le serrait fort dans ses bras. Elle aurait aimé se blottir contre lui et pleurer pour se soulager. Elle désirait simplement Edward. Le cours et les paroles du professeur lui passait à dix mille. Elle entendit la cloche et se leva doucement. Une amie lui parla mais elle était ailleurs. Elle rangea ses affaires et alors senti qu’on lui donnait un coup de coude. Elle leva les yeux et fit sa voisin de table qui lui indiquer Edward qui l’attendait dehors. Il était beau à tombé, son cœur eut un raté et elle se mit à fixer le sol. Elle devient rouge comme une tomate et ne savait plus quoi faire. Elle mit son sac sur l’épaule et sorti. Il était si….waou. Son visage était différent d’hier. Il était comme enprunt d’un sentiment qu’elle ne connaissait pas. Il était venu pour parler. Il voulait surement discuter de ce qui s’était passé hier. Bella trembla un peu et fit un oui timide de la tête. Elle marcha avec lui jusqu'à la cantine. Elle ne disait rien, elle ne parlait pas, elle ne savait pas quoi dire. Elle prit un plateau et prit une salade pour l’entrée, quelques haricots pour le repas et rien de plus. Elle n’avait pas très faim. Elle avait le ventre noué dés qu’elle était avec Edward. Elle l’aimait tellement qu’elle oubliait tout le reste. Il se dirigea avec son plateau presque vide à une table en un peu à l’écart. Elle s’assit en face de lui et mélangea sa salade. Elle le regarda et fondit devant ses yeux ambre.

Edward….Tu sais pour hier….Je suis désolé. Je voulais simplement que tu comprennes que je…

Elle baissa la tête et retient des larmes. C’était dur pour elle, elle voulait tellement croire à cette flamme qui bruler en elle. Elle l’aimait, elle en était sûre. Elle rêvait de lui depuis 2 jours et elle pensait sans cesse à lui. Elle n’avait jamais vraiment aimé mais elle sentait qu’il était comme un souffle nouveau dans sa vie. C’est ça l’amour ! Oui surement, mais lui n’avait pas l’air d’être de cette avis. Elle serra ses couverts et inspira profondément.

Ecoute, je voulais que tu sache que je se ressens. Je ne te demande rien, tu n’es pas obliger de te cacher derrière des excuses. Tu peux simplement me dire que tu ne m’aimes pas. Si c’est le cas, je te laisserais tranquille. Tu t’entendras plus parler de moi. Je changerais de place en biologie. Mais je t’en pris, ne te dégonfle pas en me sortant que tu n’es pas fait pour moi ou d’autres parades banales. Je veux juste la vérité c’est tout.

J’avais les yeux vrillés dans les siens et les secondes semblaient s’écouler interminables. Cependant, elle acquiesça sans un mot et je restai donc silencieux attendant qu’elle soit à ma hauteur pour marcher jusqu’à la cantine. Arrivé sur les lieux et ignorant les esprits fourmillant de questions, je la regardais se servir un repas que je jugeais maigre pour un humain, mon plateau étant presque autant garnit que le sien. Je pris les devants en gagnant un coin de cantine plutôt vide de présence avant de m’asseoir à une table sur le côté loin des fenêtres. Je ne voulais pas être au milieu de tout le monde pour avoir cette conversation avec elle. Je m’installai souplement, posant un plateau qui resterait intouché. Elle leva la tête et je pus me noyais enfin par moi-même dans son regard brun. Je voulus lui avouer quand elle prit la parole d’un ton moins emporté que la veille, ce qui me laissait supposer qu’elle n’était plus en colère. En réalité, elle s’excusais et malgré mon impassibilité, j’étais plus que surpris. J’en restais figé quelques secondes. Elle avait été si remontée, pourquoi avoir changé d’avis? Quoique moi je l'avais bien fait en l'espace d'une nuit.

Elle baissa la tête, me dissimulant son visage et donc ma seule chance de comprendre ce qu’elle avait en tête. Mais elle reprit la parole et ses paroles me fouettèrent. Ne pas lui dire la vérité était une chose, lui mentir une autre.

-La vérité…

Je ne pouvais la lui révéler mais je n’y étais pas obligé. Nous ne parlions que de mes sentiments et non pas de ce que j’étais. Je savais que je n’avais pas le droit. J’aurais sans doute dû quitte la ville que de penser à lui dire une chose pareille. Partir au Canada et tenté de l’oublier. Non tenté qu’elle m’oublie car pour moi, c’était chose impossible et irréalisable. La laisser …. Mais je ne pouvais pas, j’étais dans l’incapacité de m’éloigner d’elle. Je me dégoûtais moi-même d’être aussi faible, je ne pensais qu’à moi dans cette histoire mais voir son sourire m’était devenu primordial. Je me redressais sur mon siège avant de la regardais dans les yeux.

-Je ne te dirais pas une telle chose Bella car comme je te l’ai dit hier, je tiens à toi. Je ne te dirais pas davantage que toi, je ne t’affirmerais pas que me côtoyer est une erreur bien que je n’en pense pas moins. Je t’aurais prévenu mais je ne vais pas me cacher bien longtemps de ce que j’éprouve pour toi.

Je me tus quelques secondes, cherchant les mots justes qui pouvaient définir cette relation mais auparavant je devais revenir sur la conversation d’hier.

-Contrairement à ce que tu peux penser, je n’ai pas une bonne opinion de mon côté physique, et je ne me préoccupe pas de mon apparence.

Apparence qui ne m'avait été donné que par mon côté surnaturel pour appâter les créatures humaines.

-Si j’ai voulut t’éloigner, c’est parce que je suis dangereux mais je suis certain que tu t’en doutes déjà. Cependant et de manière très égoïste…

Inconsciemment, je m’étais légèrement penché pour me rapprocher d’elle, toujours perdu dans les iris de la couleur de l’écorce tendre de ces chênes sur lesquels j’aimais grimper.

-Je suis tombé amoureux de toi.

Voilà, je l’avais dit. J’avais mis mes sentiments à plat, persuadé de commettre une erreur. Mais je ne voulais pas la perdre, pour rien au monde. Je m’étais immobilisé, guettant une fois de plus sa réaction, ne sachant si je devais attendre de la fureur, de l’incompréhension, des explications. Je ne savais que lui dire d’autre, si ce n’est que j’avais omis un détail important. Je ne pourrais pas pour autant sortir avec elle sauf si elle s’abstenais de contact physique. En réalité, cette histoire était bien trop compliquée, je ne pouvais rejeter ma nature. Je ne pouvais l’embrasser sans avoir envie de la tuer, ce n’était pas sain pour elle. Je ne savais plus que faire.

Bella voulait la vérité mais apparemment Edy n’était pas prêt à lui dire. Il lui énonça clairement qu’il ne pouvait pas lui dire. Sa 1ere réaction fut d’être en rogne. Elle aurait voulut lui sauter au cou et l’étranglait pour qu’il lui dise enfin la vérité ! Mais il continua. Il lui dit que c’était un danger d’être avec lui. Pffff ! Alors là c’était le mauvais argument. Dans le genre maladroite et pas douée, Bella était la meilleure et être avec Edward pour qu’il la rattrape été la chose la meilleure qui lui soit arrivée. Là elle était encore plus en colère. Cela devient presque de la rage même ! Il se foutait de sa gueule et elle ne supportait pas ça. Elle allait se levé, elle allait hurler, elle était prête à tout casser. Son corps était entrain de donner l’ordre de tout envoyer en l’air quand il ouvrit la bouche et là tout son courage se dissipa et elle resta assise. Il lui dit que le physique n’était rien. A cet instant le physique n’était pas la priorité de Bella. Elle voulait juste remettre les pendules à l’heure.

Edward continua en lui disant qu’il était dangereux ! Mais il allait arrêter avec ça -_- là c’était trop, elle se leva mais alors il lui dit qu’il était amoureux d’elle. Elle déglutit difficilement et senti tout les regards tourné vers elle. Elle se laissa tomber sur sa chaise et baissa la tête sur son assiette. Alors là c’était une 1ere ! Elle ne savait vraiment plus comment réagir. Elle était persuadé qu’Edward lui disait toutes ses méchancetés pour qu’elle s’éloigne car il ne l’aimait pas. Mais apparemment c’était le contraire. Elle serra les dents et avait deux options. Elle les tourna dans sa tête, encore et encore. Le silence s’était installé entre Ed et elle. La cantine était bruyante. Le monde s’était arrêté de tourner pendant une seconde. Le temps que Bella fasse un choix. Elle se leva alors d’un bond et prit Edward par les épaules. Elle le força à se lever, enfin il le voulait bien. Elle crocheta son cou et lui donna alors un baiser si torride et si sauvage que le silence tomba dans le réfectoire. Bella usa de la langue avec brio et lui laissa une souvenir surement sucrée et inoubliable ! Elle se recula et son regard devient noir. Elle lui décrocha une gifle qui lui fit plus mal à elle qu’à lui. Elle fit « aïe » en secouant la main et reprit son visage froid et le toisa.

Tu n’aimes et tu me repousse !!! Et bien reste loin de moi !!!! Le jour où tu te décidera à me dire exactement ce qui ne va pas on pourras reparler!

Oui Bella n’avait pas digérer le fait qu’il lui dit qu’il était un danger pour elle. Elle ne supportait pas qu’il lui dit que leurs relations étaient déconseillées ! Elle l’aimait, et il l’aimait !!! Mais que voulait-il de plus. Elle grogna et frappa la table avec une telle force que les deux plateaux volèrent.

Je crois que de nous deux, c’est moi la plus dangereuse. Tu n’as pas vu à quel point je suis maladroite. Tu es…..Rho !!!

Elle jeta le plateau à terre et tourna le dos pour partir la tête haute vers la sortie de la cantine. Elle pria pour ne pas se casser la gueule, elle espérait faire une sortie digne de la gueulent qu’elle venait de pousser. Elle prit la porte et avant de sortir elle lui jeta un regard qui voulait bien dire *ce baiser est le dernier si tu me mens encore* Elle part alors vers sa voiture. Elle hésitait entre quitter le lycée pour éviter Edward au cours de bio ou alors y aller et le bouder !

Au fur et à mesure que je parlais, je voyais ses yeux se plisser, sa bouche se durcir et son visage se crisper. Mais n’ayant pas terminer, j’essayais de ne pas faire attention, tenant à lui donner une explication complète. Avant que je ne lui dise que j’étais amoureux, elle s’était levé, visiblement prête à me bondir dessus tel un animal enragé. Mais mes derniers mots la touchèrent visiblement puisqu’elle se laissa retomber sur sa chaise sans un bruit. Le silence s’épaissit et les secondes s’écoulèrent sans que je ne bouge, attendant de savoir comment elle réagirait. Si elle réagissait bien entendu ce qui n’était pas évident. Mais elle bondit rapidement avant de se diriger vers moi avec un air déterminé qui me surpris, si bien que je me laissais faire lorsque ses mains enserrant mes épaules me donnèrent une impulsion afin que je me lève de ma chaise. Je ne fis rien non plus lorsqu’elle passa les bras autour de mon cou avant de rapprocher son visage du mien. Indécis, je laissais ses lèvres se pressaient contre les miennes, je laissais nos langues s’entremêler dans une tourmente enragé si bien que la tête m’en tournait quelque peu. Elle se recula furieuse, et je ne sus vraiment pas quoi pensé de la scène. Je ne la comprenais pas décidément alors que d’ordinaire, le genre humain m’était familier. Mais Bella était totalement imprévisible et inattendue. Le reste le démontra d’autant plus tandis que sa main venait frapper ma joue sans que je ne bouge d’un millimètre. Je ne ressentis aucun mal, seulement sa chaleur qui me transperçait. En revanche, il en était différent de pour elle, ce qui n’était pas une grande surprise puisque j’étais aussi dur que la pierre. J’esquissais un geste vers elle mais elle ne me donna pas vraiment le temps de lui demander si elle ne s’était pas cassé quelque chose. Ce qu’elle me demanda était ni plus ni moins une explication au mot danger.

Je ne dis rien, ce qui la poussa à frapper la table, envoyant valdinguer les plateaux de nourritures. Nous étions désormais le centre de l’attention mais aucunes pensées ne me parvenaient tant les miennes me préoccupaient. J’eus un sourire ironique en entendant sa réplique et elle jeta le plateau au sol dans un geste de colère effarant. Puis, me tournant le dos, elle sortit la tête haute et ce sans trébucher. A croire que la colère rendait sa maladresse inexistante. Cependant, avant de sortir, elle me jeta un regard menaçant, comme pour me faire passer un message que je ne reçu pas. Jamais je n’avais été aussi frustré de ne pas pouvoir lire les pensées.

Je restais figé à côté de la table, les yeux fixés sur la porte qu’elle avait passé. Puis l’exaspération me submergea alors que je me demandais s’il ne fallait pas mieux partir. Elle voulait tout connaître et je ne pouvais pas, ce qu’elle ne comprenait visiblement pas et je ne pouvais la condamner pour ça. Et je ne pouvais pas la laisser partir non plus.

Je traversais la cantine rapidement avant de pousser la porte. Je suivis son odeur exquise jusqu’au parking et lui attrapa le bras alors qu’elle rejoignais sa voiture. La forçant à se tourner vers moi, je lui rétorquais le visage froid.

-Tu attends quoi exactement de moi Bella?

Vrillant mon regard dans le sien, je continuai.

-Je ne t’ai pas repoussé seulement prévenu pour des raisons que je ne te donnerais pas. Je suis cependant passé au dessus en t’avouant mes sentiments et en envisageant d’avoir une relation avec toi. Maintenant…

Je m’assombris tandis que ma mâchoire se crispait alors que les mots glissaient, irrécupérables.

-Si tu ne veux plus m’adresser la parole, je comprendrais et te laisserais partir.

Bella sorti et était rouge de colère. Elle voulait juste être avec Edward, sans prise de tête, sans prise de becs. Elle voulait le prendre dans ses bras et reprendre confiance en elle. Elle voulait sourire à la vie comme la vie sourirait aux autres ! Elle voulait croire en l’amour, elle voulait être comme tout le monde. Sa vie avait changé et était devenir triste quand elle était venue à Forks. Mais dés qu’elle avait vu Edward, la lumière était revenue dans son cœur. Elle voulait croire qu’il était l’astre de sa vie… Elle l’espérait ! Elle senti alors une contacte dur et froid la retourné. Elle vit alors le visage d’Edward complètement fermer. Elle trembla et il lui demanda ce qu’elle voulait exactement. Elle baissa les yeux et soupira

Une relation simple.

Elle leva la tête et il plongea son regard dans le sien. Elle frissonna et alors il dit des mots qu’elle n’oublia jamais. Il lui dit qu’il ne pouvait pas tout lui dire mais qu’il envisageait une relation. Elle resta sans voix. Il lui déclara que c’était un grand pas pour lui. Il finit par lui ajouter que si elle ne voulait plus lui parler il comprenait. Il était tombé sur la tête ! Il venait de lui dire qu’il était peut être d’accord pour une relation et maintenant il voulait qu’elle part ? Il était pensé vraiment qu’elle allait le laisser là. Elle lui sauta au cou et lui bisouta les joues. Elle rit gaiment en oubliant tout le reste.

Oh Edward, laisse-nous une chance ! Je t’en pris. Je serais parfaite !

Elle senti sa peau dur et froide. Elle frissonna de ce contact qu’elle ne comprenait pas. Elle n’en avait que faire, elle ne voulait pas d’explication, elle ne voulait plus d’explication. Elle s’en foutait ! Qu’il soit malade, qu’il soit inhumain. Tout cela n’avait pas d’importance, elle n’en avait que faire. Elle voulait juste être avec lui pour le reste de sa vie. Elle le serra doucement et senti sa main qui l’avait giflé un peu douloureuse. Entre sa main, sa jambe, elle était vraiment handicapée. Elle se mit sur la pointe des pieds et lui caressa le visage en observant ses yeux si envoutant. Elle savait qu’il était fait pour elle. Elle le sentait au fond d’elle. Comme si c’était écrit depuis le départ. Bella + Edward = Amour pour Toujours ! C’était grave au fer blanc sur le cœur d’Isabella ! Elle était pour lui ! Elle étendit son corps pour mettre sa bouche à son oreiller et murmura

Je t’aime Edward, je veux qu’on essaye tout les deux.

Elle ne le lâcha pas et plongea son regard noisette dans le sien. Elle voulait réellement essayer de construire quelques choses. Elle était si attaché à lui. Bella aurait donné sa vie pour ce garçon mystérieux qu’elle ne connaissait pas. C’était donc ça le coup de foudre ! Bella n’avait jamais aimé et la flamme qui lui consumé le cœur était tel qu’elle ne pouvait résister aux pulsions de sauter sur Edward et d’être avec lui.

Une relation simple…Se rendait-elle compte que cela ne serait jamais le cas avec moi? J’en doutais car même si elle était amoureuse, ce qui était à la fois une chance et une malchance, et bien je n’étais pas un homme avec qui elle pourrait avoir une aventure amoureuse simple. Je ne pourrais jamais être trop proche d’elle corporellement et cela allait être difficile d’expliquer. De toute manière, il ne me fallait pas que je me vole la face, je ne pourrais jamais rester avec elle longtemps…Mais je voulais essayé, je l’aimais…et je ne parvenais pas à contrer ce sentiment puissant qui se déversait dans mes veines avec fureur dès que mes yeux croisaient les siens. J’agissais sans réfléchir avec elle, et accepter qu’une relation soit possible me pousserait à prendre davantage de précautions. Et puis..je ne voulais pas la perdre. Ainsi..si elle préférait avec toutes mes pensées mises à nu s’éloigner quand même, je le comprendrais en essayant de voir les côtés positifs bien plus nombreux dans ce cas de figure la concernant. Mais bougeant plus rapidement que d’ordinaire, elle me sauta au cou avant de verser sur mes joues une dizaine de bisous qui auraient fait battre mon cœur, à supposer qu’il batte encore. Son rire me transperça et me rassura, me comblant de joie au-delà de l’imaginaire.

-Tu l’es déjà Bella.

Je l’entourais de mes bras, me forçant à l’inspirer profondément, à m’imprégner de son odeur contre laquelle je devrais combattre et m’habituer. Glissant mon visage sur le sien, je sentais la douceur de son épiderme, la chaleur de sa peau rougit, le sang qui pulsait sous ses veines. Elle se haussa avant de poser la main sur ma joue, et j’étais étonné de voir qu’elle n’était pas révulsée par mon contact pourtant pas commun. Mais elle me regardait avec une expression qui ne trahissait aucun dégoût bien au contraire. Bien qu’elle me rende infiniment heureux, j’avais du mal à la comprendre. Les humains d’ordinaire, nous fuyaient devant notre différence, la percevant comme une menace. Mais contrairement aux autres, Bella avait non seulement la malchance de voir un vampire amoureux d’elle mais de surcroît, elle s’en approchait dangereusement jusqu’à en tomber amoureuse elle-même. Au lieu de me fuir comme toute personne saine d’esprit, elle se jetait dans mes bras..

Elle se hissa davantage avant de dire les mots que je ne lui avais encore pas dit au creu de l’oreille, des mots qui me figèrent bien que je m’en doutais, des mots qui se gravèrent dans ma mémoire, dans mon cœur immobile. Je me noyais dans ses iris sombre et pourtant ensoleillés, avant de murmurer à mon tour.

-Je suis épris de toi également…et j’aimerais essayer…

Je souris vaguement avant de la regarder,attirer par sa pulpeuse. Cependant, j’avais peur de trop abusé de la situation, et restreindre le toucher physique était important. Je remarquais alors un trou de nuage. Un léger rayon y trouva une occasion de se faufiler, éclairant le feuillage d'un arbre à quelques mètres. Les nuages se dispersaient, ce qui signifiait un retrait. Me tournant vers elle, je murmurais.

-Il faut que je rentre Bella.

Je n’avais pas le choix. Je devais sécher les cours de l’après midi ou alors me faire remarquer et dévoiler à tous ma nature de vampire. Quand à Bella, j’en étais malade de la laisser maintenant. Et le pire était que je ne pouvais attendre sa réponse. Le soleil se rapprochait dangereusement. Je lui déposai un rapide baiser sur le front avant de partir en direction de la forêt après quelques mots d'excuses. Je marchais vite mais en gardant une allure raisonnablement humaine. La Volvo étant déjà sous le soleil, je ne pouvais compter sur elle. une fois sous le couvert de arbres, je fus soulagé. Je ne la perdrais pas aujourd'hui.

Edwardlui dit qu’elle était déjà parfaite, qu’il l’aimait et qu’il aimerait essayer. Si ça ce n’était pas le bonheur, ça s’en approcher. Bref Bella était aux anges et avait sauté au cou d’Edward mais celui-ci le repoussa délicatement et moins froidement que d’habitude et lui dit qu’il devait y aller ! Oh non !!! Pas maintenant, c’était pas juste ! Ils venaient de se dire qu’ils s’aimaient, qu’ils voulaient tout une relation et il devait partir -_- Il était vraiment décevant comme garçon. Il était toujours mystérieux et distant. Aujourd’hui il était venu à elle, il lui avait avoué ses sentiments et là il la quittait ! En plus il avait cours cette après-midi. Il n’avait aucune raison de partir. Bella ne voulait pas le laisser s’enfuir mais il était déjà à la lisière de la forêt. Alors là c’était le comble de l’énigme. Il ne prenait pas la voiture ? Il voulait la laisser à ses frères ? Non c’était impossible, il était certes galant et gentil mais il n’allait pas se faire le chemin jusqu’à chez lui à pied ! En plus, il habitait dans la forêt et il allait se perde. Il devait surement connaître le chemin mais Bella s’imaginait plein de chose. Et s’il se faisait attaquer par un animal, ou si un chasseur lui tirait dessue en le prenant pour un animal ! Oh, Bella avait de l’imagination quand elle voulait.

Elle décida alors de suivre Edward. Elle était curieuse et surtout inquiète pour son nouveau petit ami enfin non officiel. Elle parti donc dans sa direction quand il eut disparut dans la forêt. Bella le perdu de vu rapidement. Elle avait crut le voir entre les arbres à droite. Elle courut alors pour essayer de le rattraper. Elle retrouva sa trace rapidement mais pas sans mal. Elle essaye d’être discrète et de rester sous le vent pour pas qu’il la sente. C’était un peu un jeu de piste comme elle faisait quand elle était à la Push avec Jacob. Elle le suivait avec beaucoup de difficulté car il marchait plus que vite. C’était d’ailleurs étrange. Bella commençait à se demander si c’était naturel de marcher si vite. Bella alors le vit parti à une allure complètement folle. En une fraction de seconde, il avait disparut ! Comme volatiliser ! Elle retient un cri de stupeur et se mit à courir à l’endroit ou il était ! Elle appela

EDWARD !!!

Elle hurla son nom plusieurs fois puis s’enfonça dans la forêt pour le rechercher. Elle se murmurait à elle-même « il va bien ? Tu as rêvé ma fille ? » Elle se mit à courir et avec sa malchance innée elle tomba de tout son long. Elle s’était prise une racine et s’écrasa au sol. Elle eut une chance folle car elle ne se cassa rien mais elle s’ouvrit la tête sur une pierre et se foula la main en essayant de se rattraper.

AÎE !