Seule à seul {PV JAZZ ALICE}

Je rentra à la maison après que Ed m'ait déposé au bout du chemin. Il partait avec Rosalie et Emmett chasser pour le week end. Je fonca donc à la maison et prit une douche pour me débarrasser des odeurs de l'école pour le week end. Puis toujours en serviette je regarda dans mon placard ce que je pouvais mettre. J'avais presque déjà tout mis une fois. Pas marrant. Il fallait que je me rachète des vêtements. Enfin plus tard, là je devais m'habiller tout de même. Je traversa donc le dressing que j'avais installé la veille en compagnie d'Esmé. Puis comme ma chambre se trouvait à l'étage, je m'arrêta quelques minutes devant le piano et laissa mes doigts effleurer les touches lisses. Sentant une présence derrière moi, je me retourna et vis Jasper.

Ah salut, Jazz. Je ne t'avais pas entendu arriver. Et j'étais perdue dans mes pensées.

Je le regarda. Il se tenait dans le soleil projeté par la verrière et on distinguait parfaitement les cicatrices qu'il avait. Pour n'importe qui cela fichait la trouille mais pas moi. Au contraire, cela signifiait qu'il était courageux et très fort pour avoir survécu à toutes ces attaques.

Ah bin, ça au moins c'était clair. Je n'avais même pas eu le temps de dire quoi que soit qu'il avait déjà filé. Etais je la personne à fuir ou quoi? Même durant notre "séjour" chez les Volturis, Jazz' ne me parlait pas beaucoup ni à personne d'ailleurs. Un vrai ours taciturne. En soupirant, j'alla dans ma chambre dans un envol gracieux, mon allure habituelle. J'allais dans ma chambre et enfila une robe que j'avais depuis quelques jours.

Spoiler:

Puis je sécha mes cheveux à la vitesse grand V en les ébouriffant sur ma nuque. Voilà, j'étais enfin prête pour ...Bin pour ne rien faire de spécial. Je traina dans la villa en arrangeant les roses dans les vases en cristal au passage. Je remarqua que la porte de la chambre de Jazz' était ouverte. Hésitante, je passa le bout du nez pour voir si je ne le dérangeais pas. Il était en train de faire ses devoirs et le stylo courait vite sur la feuille. Je profita d'un moment d'arrêt de sa part pour réfléchir.

Je peux te déranger ou pas?

Je fus soulagée quand il me dit que je ne le dérangeais que rarement. Même s'il était vrai que je venais le voir que rarement, étant donné que je supposais qu'il préferait la solitude. Quand nous étions chez les Volturis, il ne me parlais que très rarement comme avec tout le monde d'ailleurs. J'esquissa un sourire en réponse au sien. Il ne pouvait en être autrement, il avait le plus beau sourire du monde et ses yeux exprimaient comme de la joie de me voir, comme si j'étais un rayon de soleil pour lui. J'entra dans sa chambre de ma démarche gracieuse et regarda où je pouvais m'asseoir. La pièce était claire mais il n'y avait pas de siège si ce n'est la chaise sur laquelle Jazz' était assis. A défaut d'autre chose, je m'assis dans un frou frou de soie sur la table où il y avait ses devoirs et croisa les jambes dans une attitude très féminine.

Voilà, je m'ennuie. Tout le monde est parti et je traine comme un ours en cage. Je sais que tu préfères rester seul mais ce serait bien qu'on fasse quelque chose tous les deux. Alors autant en profiter, tu ne crois pas?

J'exagèrais en disant cela. Un ours en cage, voilà qui était très loin de la vérité, me définissant. Plutôt une poupée de porcelaine qui restait dans son coin attendant qu'on s'occupe avec elle. Je réfléchissa. Faire du shopping avec lui me paraissait hors de propos. Un dinosaure aurait eu plus de chance d'accepter que lui. Or, que faire d'autre? Je le regardais, ne sachant que faire.

Mais tu faisais quoi avant que j'arrive?

Je m'attarda sur les feuilles et les lut.

Tu faisais tes devoirs?

Je fus ahurie quand il me reprit violemment les feuilles des mains. Il me fit un sourire et je lui rendis par politesse,étant un peu vexée et triste. Il n'accepterait donc jamais de me faire découvrir son univers? Je changea rapidement d'humeur, sachant très bien qu'il le ressentirait. Et je voulais garder mes humeurs pour moi au moins. Et puis il venait de me dire que je pourrais lire ... plus tard. Je lui tira la langue, en riant.

Je ne crois pas à ces histoires de porte malheur. Tu es le seul maitre de ce qui arrive dans la vie et j'en sais quelque chose. Ce sera avec plaisir que je le lirais. Si tu veux toujours bien sur.

Je décroisa les jambes et les balanca doucement. Ce qu'il dit prêtait vraiment à confusion pour quelqu'un à l'esprit mal placé. Heureusement je n'étais pas ainsi (hum hum hum ^^). J'hésita à prononcer mon désir, ne sachant pas si j'allais avoir un refus. Au moins, je m'y attendais d'avance.

J'ai envie que tu me parles un peu de toi. Je ne connais pas grand chose de ta vie avant les Volturis.

J'étais jalouse. Il parlait de sa créatrice avec une telle dévotion, presque comme si elle était une déesse. Pourtant, à cause d'elle, il avait du se battre pour sauver sa peau et en avait les cicatrices sur tout le corps. Contrairement aux autres vampires, je ne ressentais pas de peur ni de méfiance envers lui. Je le trouvais même super courageux.

Ca n'a pas du être facile tous les jours, dis je en hochant la tête compréhensive. Mais tu as tort en disant que ta vie n'est pas intéressante. Moi je m'y intéresse parce que je t'apprécie beaucoup.

Je le regarda, un sourire aux lèvres. C'était la vérité, je l'appréciais énormèment. Quand nous étions rapprochés chez les Volturis, je me sentais en confiance. Cependant quelque chose m'intriguait encore venant de sa part.

Oui, plusieurs mais je vais commencer par celle qui me turlupine le plus. Pourquoi avoir rejoint les Volturis? Ce n'était pas une partie de plaisir tous les jours avec eux même si on avait de quoi manger grâce à Heidi.

Il sembla choqué de ce que je venais de dire, comme si j'avais proféré une insulte très grave à son égard.

Ecoute, je ne cherchais pas à te vexer. Je voulais juste comprendre pourquoi TOI spécialement toi a quitté les Volturis pour un mode de vie comme celui de Carlisle. Ca me parait un peu difficile à comprendre.

Je le regarda avec tendresse. J'adorais quand il passait la main dans ses cheveux. Je balancais toujours mes jambes mais le mouvement s'était quelque peu ralenti.Je me remémorra notre départ de Volterra et une chose me revint en tête. Comme si elle n'attendait que ce moment de franchise entre nous pour sortir et se poser.

En fait, c'était étrange. Je ne sais pas comment l'expliquer mais une fois que j'ai pris ma décision de rejoindre Carlisle, je t'ai vu aussitôt le faire également aussi. Comme si tu t'en fichais de ce mode de vie, comme si c'était avec moi que tu voulais être.

Citation :

Il faut croire que Carlisle n'était pas la personne qui m'intéressait le plus à ce moment là.

Cette phrase résonnait dans ma tête comme les cloches de l'église de Volterra quand sonnait midi le jour de la St Marcus.

Oh, dis je simplement en comprenant.

J'eus un grand sourire. J'en aurais dansé de joie si j'avais pu mais comment aurait il réagi? Il m'avait attiré dès le premier regard avec ses yeux tendres et son air de souffrance et la seule chose que je désirais au monde c'est lui apporter la joie dans son regard. Qu'il s'éclaire en me voyant. Enfin, qu'il soit heureux tout simplement.

Tu veux que je te dise? Tu ne serais pas venu, j'aurais changé d'avis. Je serais restée chez les Volturis avec toi.

J'avais détourné le regard en direction de la forêt qu'on voyait depuis sa chambre. J'étais un peu gênée de lui avoir avouer ceci même s'il avait fait le premier pas.

Je fus étonner par sa révélation. Je ne savais pas vraiment comment réagir en se moment. La seule chose que je savais c'est que je devais resté doux. Je sentais et voyais son embarra. Un petit sourire triste se dessina sur mes lèvres. Je ne pouvais pas être mauvais face à Emmett..... Ma fidélité me tuera. Je me leva de ma chaise et m'approche d'Alice. Une fois proche d'elle je passa une main dans ses cheveux . Mon geste fit en sorte qu'elle tourna la tête vers moi . Doucement je me pencha vers elle pour déposer un baiser sur le dessus de son front.

-Prend soin de toi Alice.

Puis je me dirigea vers la porte. Je ne m'attendais pas à de tel mot de la part de la petite lutine d'Emmett. Je pris mon sac au passage et mon manteau, habitude que j'avais prit depuis que je joue la vie d'un humaine je ne sors jamais sang.

Je me sentais vraiment nul de quitter Alice aussi rapidement, mais je n'avais pas le coeur à entendre ce genre de bêtise. J'avais décidé de ne pas tenter ma chance avec elle, entendre ce genre de phrase était vraiment démoralisant et souffrant. Sur moi mon pouvoir ne marche pas, je ne peux donc pas me calmé de manière '' chimique''. Je quitta donc la villa pour aller faire un tour dans le coeur de la foret. Avec un peu de chance j'allais pouvoir passer ma frustration sur un animal sauvage .

[out]

J'avais fermé les yeux quand il m'avait caressé les cheveux avec douceur pour mieux apprécier la sensation que cela me procurait, le bien être que cela était. Il m'embrassa sur le front et me dit de prendre soin de moi. Je n'avais pas encore eu le temps de réaliser qu'il était déjà dehors. Le coeur lourd et vide, je me leva à mon tour. J'étais désorientée, comme si j'avais perdu le point autour duquel je tournais. Je me mis à la fenêtre et huma l'air, espérant capter son odeur de vanille et de sapin. Si j'avais pu, j'en aurais pleuré. Je ne comprenais pas sa réaction. Je venais de lui avouer que je l'aimais et lui s'enfuyait. Pourquoi? Ne m'aimait il donc pas? Pourtant je le sentais dans ses yeux, il ressentait de la joie quand j'étais près de lui. Etait ce parce que je l'amusais? Je l'ignorais. Mais j'attendrais dans sa chambre le temps qu'il faudrait, mais j'allais devoir avoir une explication avec lui sur cela. Je me mis alors à regarder autour de moi ce qu'il y avait dans la chambre de Jazz'.

[Mouais, comme t'as l'aire de vouloir continuer je vais revenir loll ! ]

Je venais de quitter la villa pour me retrouver un peu seul. J'étais dans un situation que je n'aimais pas vraiment. Me savoir prit dans une prise de tête ça m'épuise, je suis peu-être un peureux, mais c'est comme ça que je suis quand sa touche des sentiment un peu trop sensible pour moi . Jasper Withlock l'empathe peureux de ses sentiments,

Durant ma petite évasion je me mis à la chasse aux grosses bêtes poilue. J'attaqua deux ours. Des mâles sans famille. Enfin pas à ce que je pouvais voir. De toute façon dans les ours se sont les femelles qui s'occupe de la progéniture non ? Désoler si ma pensée fait un peu sexiste, mais sa n'en reste vrai.

J'arriva au petite heures du matin dans la villa. Encore une fois mes vêtements étaient bousiller. Je m'était amuser avec les ours , un des deux m'avais déchiré le dos de la chemin. Vilaine bête!Mais sa ne dérangeait pas trop des vêtements j'en ai pour les fin et les fous ! Je suis sur que je pourrais passer facilement une année avec tout ce que j'ai sans porté mes vêtements plus de 24 heures de suite.

Dans la villa il n'y avait personne d'autre qu'Alice. Son doux parfum enveloppait toute les pièces. Je soupira en me fermant les yeux. Doucement je me passa une main dans les cheveux. Qu'est ce que je devais faire ? Poursuivre mon chemin ou repartir ? Repartir serai vraiment mauvais et elle ne devait pas c'est accroché à cette accrochage, du temps avait passer, elle avait surement trouver quelque chose pour se divertir et oublier un peu ce qui venait de ce passer. Souhaitons le. Comme il y a avait de la lumière dans la chambre d'Alice je cru qu'elle y était alors je parti rapidement dans ma chambre. Elle n'avait pas bouger d'ici. Je pouvais parfaitement la voir malgré la noirceur profonde qui remplissait ma chambre.

-Alice...

[Tu te débarrassera pas de moi comme ça mdr. Je suis têtue, tu le sais maintenant xD.]

J'avais attendu. Attendu longtemps mais le temps n'était pas ce qui comptait quand on était des immortels. Je me demandais ce que faisait Jazz' pendant que je faisais le pied de grue dans sa chambre. A bout de patience, j'avais été un peu dans la mienne chercher quelque chose pour me distraire et avait vu dans une vision qu'il allait chasser l'ours. Il ne reviendrait pas dans sa chambre tant qu'il ne penserait pas que je serais encore dedans. Il comptait donc bien m'éviter. Eh bin non, ça ne se passerait pas comme ça. Je laissa la lumière de ma chambre allumée et fila dans la sienne que je laissais dans la pénombre. De toute manière, c'était inutile d'allumer, je voyais tout aussi bien. Je commenca à regarder un magazine de mode. Je sentis aux premières lueurs de l'aube l'odeur de Jazz' qui revenait. Je lacha aussitôt mon magazine et me mit debout face à lui mais assez éloignée tout de même.

Jazz'....

Il retira sa chemise. Hummm je lui aurais bien sauté dessus en ce moment précis mais ce qu'il dit juste après me refroidit aussitôt. Je demeura sur place pendant qu'il disait cela. Il croyait donc que j'étais amoureuse de lui il y a 20 ans et plus maintenant? Mais pour qui me prenait il donc? J'étais blessée et ne dis rien. Je le regarda s'asseoir sur son stupide futon (merci de la description je savais pas ce que c'était xD). Mon ton allait paraitre plus glacial qu'il n'y paraissait mais je m'en fichais. Il m'avait blessée après tout.

Je vois... Et bin puisque je te dérange, je vais partir. Mais avant sache que ce n'est pas du passé pour moi mais le présent et le futur. Et ça tu ne pourras jamais le changer même si tu commet les pires choses du monde. Je t'aimerais toute l'éternité ou du moins jusqu'à ce que je me fasse décapiter et bruler.

Je m'approcha de lui silencieusement. Il ne bougea pas d'un pouce. Sans faire de bruit, même si je savais qu'il sentait ma présence toute proche, je lui déroba un baiser.

J'aurais au moins eu cela. J'ai beaucoup apprécié.

Puis je fila dans ma chambre sans dire un mot. Je m'allongea sur mon lit et me mit sur le côté regardant par la fenetre et tournant le dos à la porte. Si j'avais pu en ce moment, j'aurais fondu en larmes.

La vision que j'avais eu de Jazz' me serrant contre lui me disant qu'il m'aimait lui aussi venait de s'évaporer. Il n'y avait plus rien. Si ce n'est qu'il lisait et dessinait tranquillement dans sa chambre. Qu'est ce que j'aurais voulu être un crayon en ce moment entre ses doigts habiles. Inutile d'espérer, il ne voulait pas de moi. Quelle idiote j'étais.

Telle un zombie, je me releva. Je savais que je ne pourrais plus supporter son regard après l'aveu que je venais de lui faire. Il serait donc débarrassé de moi. Je sortis les sacs que j'avais dans mon dressing et commenca à plier à la vitesse irréelle qui m'était familière mes vêtements. Je ne pris pas tout, juste mes vêtements préférés. Il ne me serait pas facile d'oublier les Cullen et une part de moi même resterait avec eux. Je changerais juste de vie, ne les voyant plus jamais. Une boule me serra la gorge. J'avais passé tout de même 20 années de ma vie avec eux. L'apprentissage que m'avait donné Carlisle, je comptais le respecter jusqu'au bout, y ayant pris gout. Voila mes affaires étaient prêtes. D'un bond, je jeta mes sacs par la fenêtre restée ouverte et les réceptionna en bas, étant arrivée avant qu'ils ne touchent le sol.

D'un bond, je fus dans le garage. Je les déposa avec précaution sur le sol et ouvrit le coffre de ma Porsche jaune pour les mettre dans ma voiture. Zut, les clés. Elles se trouvaient dans ma chambre à ce moment précis. J'y retournais donc et hésita. Devais je laisser un mot à tous pour leur dire adieu?

J'avais baissé la tête quand il m'avait saisi le poignet, honteuse de moi même en ce moment précis. Puis il m'avait embrassé sur le front comme un frère ferait avec une soeur. J'étais donc condamnée à cela. N'être rien plus qu'une soeur pour lui. Je désirais tellement plus que cela. La situation était sans issue. Soit je quittais la ville en continuant sans cesse à penser à lui et à ce que notre vie aurait pu être tous les deux, soit je restais à contempler ce que mon coeur, mort de tout battement mais néanmoins épris de l'être qui se trouvait en face de moi, voulait le plus au monde en ce moment précis.

Citation :

Soit patiente et tu sera heureuse Alice.

Je haissais ces mots, je haissais le futur que je ne voulais pas voir en ce moment précis. Je ne voulais que le présent, être dans ses bras et qu'il me dise qu'il m'aimait et que rien d'autre ne comptait si ce n'est moi pour toute l'éternité. J'aurais voulu qu'il me donne un baiser tendre et passionné. J'aurais aussi voulu lui hurler toute la peine que je ressentais en ce moment précis. Mais je resta comme amorphe tandis qu'il restait à quelques pas de moi. Il souffrirait si je partais, je n'avais aucun doute là dessus. Pourquoi mon coeur l'aimait il à tel point que je le faisais passer avant ma douleur à moi? Je l'ignorais. Je préferais souffrir et le voir heureux plutôt que l'inverse. D'une voix entremêlée par la souffrance et la douleur que ce choix me causait, je parvins à dire :

Je reste. Puisque tel est ton désir.

J'aurais voulu verser les larmes qui étaient dans ma voix. Mais un vampire ne pleurait pas. Et même si j'avais été humaine, je me demandais si je l'aurais fait. La douleur m'anesthésiait le coeur.

Je le regarda stupéfaite, tandis qu'il parlait d'Emmett. Je n'avais pas besoin de plus pour comprendre.

C'est donc ça. Tu te refuses à m'aimer à cause d'Emmett??

Son silence fut plus éloquent que la moindre parole. Je demeura debout, face à cette nouvelle. Et le pire, c'était qu'il était prêt à lui demander de venir pour me consoler????? Je me recula, blessée. J'avais l'impression d'être quelque chose que l'on se prêtait. Quand l'un ne voulait pas de moi, on l'a refilé à un autre pour s'en charger. Un colis postal. Je reculais encore et encore jusqu'à ne plus pouvoir, acculée contre la porte de mon dressing. Il n'approcha pas. Tant mieux, j'aurais été capable de m'effondrer. Et je ne voulais pas lui montrer que ce qu'il venait de dire était le pire de tout. Je secoua la tête.

Je dois partir. Je regrette mais ce sera un soulagement pour tout le monde. Tu ne veux pas de moi et je comprend. Au moins, tu n'auras plus à subir ma présence parmi vous.

Je baissa les épaules. C'était une décision qui me brisait le coeur. Mais entre ça et contempler le visage aimé qui nous faisait souffrir, je n'avais pas le choix. Mes lèvres se mirent à trembler et je serra les poings avec force pour ne pas montrer ma peine. Mon ton me parut glacial, comme venu d'un autre monde.

Je t'oublierais, Jasper. Puisque tu le désires, j'oublierais tout ce qui nous lié. Ce sera dur et il faudra du temps. Je ne suis même pas sure d'y arriver complètement mais je tenterais au moins.

Je me dirigea tête basse vers la fenêtre comme au ralenti.